posté le 16-02-2016 à 10:03:28

Marina (57).

 

                                                       L'avocate de marina.

 

Chez moi, je ne pus m’empêcher de penser à Sonata et comme un ado amoureux, je me mis à attendre son appel.

Attendre un coup de téléphone, fait grossir le temps qui passe, à coup sûr. Le cerveau semble subir la torture des mâchoires en acier d’un étau diabolique. Les heures se diluent et s’étalent à l’infini comme de l’huile sur l’eau tranquille d’un lac. La nuit, on se met à croire aux sorcières et aux sorts maléfiques qu’elles nous jettent. Allez donc comprendre ce qu’elles mijotent dans leur crâne !

Alors, au petit matin, pour ne point trop souffrir, on abandonne.

Un après-midi, quand le soleil brillait si fort que la sueur sur la peau nue des bras s’évaporait instantanément, le téléphone grésilla comme le chant désespéré des cigales devenues folles sur les branches des arbres assoiffés. J’étais dans un état de doute profond sur la nécessité de vivre ou de survivre et je lisais, avec une attention toute gluante, un essai de Cioran (1) intitulé « De l'inconvénient d'être né (2) ». Cioran, disparu à jamais maintenant et qui aurait voulu ne point naître. Ah comme je le comprenais, ce philosophe d’origine roumaine qui haïssait le genre humain.

Ma tentation à moi, c’était de ne pas décrocher, de rester seul dans ma bulle qui se recroquevillait sur elle-même.

Mais la sonnerie, têtue comme une mule, insistait. Alors, pour mettre fin à cette agression auditive, je décrochais avec la sensation qu’éprouve un alpiniste tombant dans un gouffre.

- Allo, dis-je comme un noyé qui réclame une bouée.

- Bonjour, c’est maître Amanda Di-Stretta, l’avocate de Marina X….

- C’est pour quoi, murmurais-je sans énergie.

- Ma cliente Marina X… désire absolument vous voir.

Je croyais en avoir fini avec cette affaire. Je voulais l’oublier, moi, Marina la suceuse du labo de SVT. Pourtant je savais bien, que dans sa chair, devaient bien se trouver quelques milliards de mes atomes, résultats de la déglutition de mon sperme et de sa digestion.

L’avocate avait quand même une jolie voix et à vue d’oreille, j’estimais son âge à 42 ans. Comme aurait pu dire le renard dans la fable (3), si son plumage ressemblait à son ramage, elle devait être jolie et sexy. Allons cessons de rêver, elle était peut-être aussi laide que Mlle Papona, la vieille fille, prof de lettres classiques, qui habitait dans mon immeuble. Sans photo, on ne peut rien dire !

L’avocate, pour me convaincre, me décrivit l’état psychologique épouvantable de Marina, incarcérée à la prison des Baumettes à Marseille.

Un bref instant, je me sentis redevenir presqu’humain et aussi tendre qu’un filet de bœuf charolais. Je ne pouvais oublier les sensations de mon concombre turgescent massé par sa langue jusqu’à ce qu’il projetât, dans sa bouche, une liqueur biologique chaude et gluante. Alors, mon bon-cœur naturel reprit le dessus et la nostalgie aidant, je répondis :

- Je suis d’accord Maître, expliquez-moi ce que je dois faire.

L’avocate me dit qu’elle me recontactera dans quelques jours.

Maître Amanda Di-Stretta était satisfaite et moi aussi, car j’allais voir la tête qu’elle avait.

Que voulez-vous, on ne se refait pas…

 

A suivre

 

Notes :

 

 

1- Cioran.

Emil Michel Cioran est né en 1911 à Rasinari, en Transylvanie.

Son premier livre paraît en 1934 et le titre révèle déjà le programme de toute une vie : Sur les cimes du désespoir. Il s’installe à Paris en 1947 et décide alors, pour se libérer de son passé, de ne plus écrire qu’en français, renonçant définitivement à sa langue maternelle.

A Paris Cioran mène une vie studieuse, solitaire et nocturne.

Son œuvre, essentiellement composée de recueils d’aphorismes, marquée par l’ascétisme et l’humour, connaît un succès grandissant : «J’ai connu toutes les formes de déchéance, y compris le succès. »

Toute son œuvre tend vers la recherche, lucide et désespérée, du sens de la vie et de ce qui caractérise l’humanité. Son essai préféré demeurera De l’inconvénient d’être né.

Son dernier livre, Aveux et anathèmes, est publié en 1987. Au début des années 1990 il en a assez « d’insulter Dieu et son monde » et ne sent plus le besoin d’écrire, ce qu’il accepte comme une récompense de son travail. Il meurt à Paris le 21 juin 1995 à l’âge de 84 ans.

 

2- De l’inconvénient d’être né.

 « Aucune volupté ne surpasse celle qu'on éprouve à l'idée qu'on aurait pu se maintenir dans un état de pure possibilité. Liberté, bonheur, espace - ces termes définissent la condition antérieure à la malchance de naître. La mort est un fléau quelconque ; le vrai fléau n'est pas devant nous mais derrière. Nous avons tout perdu en naissant. Mieux encore que dans le malaise et l'accablement, c'est dans des instants d'une insoutenable plénitude que nous comprenons la catastrophe de la naissance… »

 

3- Le corbeau et le renard.

 

 

 

 

 

 


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posté le 09-02-2016 à 10:04:10

Marina (56).

 

Quand la pharmacienne-stagiaire me dit ça,

je devins plus rouge que l’emballage.

 

Faire mon choix, mais comment?

Peu habitué aux préservatifs, je ne les avais pratiquement jamais utilisés dans ma vie. Les filles avec qui je couchais ne me les avaient jamais imposés, jugeant d’après ma tête, que mon sérieux ne cadrait pas avec des MST.

Un peu lassé par tout cet étalage de préservatifs, je décidais d’acheter n’importe quoi. La jeune pharmacienne stagiaire allait et venait dans le rayon parapharmacie. Sa blouse déboutonnée à cause de la chaleur, s’ouvrait davantage quand elle marchait, révélant de belles cuisses et un short étroit qui moulait bien son entrejambes. Elle était grande, au moins 1m78, mince et rousse et je souhaitais que son pubis ne fût point épilé. C’était un simple fantasme, jouer avec les poils de sa toison et y promener mon nez et mes lèvres. Je  levais discrètement ma main pour lui faire signe de venir.

Elle arriva sans se presser comme une chaloupe sur une mer d’huile. Ma petite sardine ne put s’empêcher de frétiller ; j’avais l’impression qu’elle faisait des bonds dans ma braguette.

Quand Sonata fut près de moi, une bulle aromatique m’enveloppa et je me demandai quel pouvait être son parfum. Mystère ! Mon nez de chimiste n’arrivait pas, peut-être sous le coup de l’émotion, à analyser les fragrances qui émanaient d’elle.

- Alors, vous avez fait votre choix ? me dit-elle avec un sourire lanceur-de-flammes.  

- Je voudrais une boîte de Durex ! lui répondis-je avec une voix chevrotante.

Elle soupira :

- Oui, mais quelle taille ?

Je me sentis rougir comme un collégien qui avait vu subrepticement la culotte de sa prof d’anglais.

Et moi, si je lui demandai la taille de ses seins ? Ils semblaient petits, mais certainement plus appétissants qu’un chou à la crème au chocolat.

Je bredouillais :

- Heu, heu…

Sonata eut un sourire inquiétant et, se tournant vers le comptoir qui se trouvait derrière elle. Elle cria à l’adresse de sa collègue :

- Josepha, tu peux m’apporter le double-décimètre, c’est pour prendre une mesure !

Soudainement je me sentis devenir aussi rouge qu’une coccinelle dépressive.

La jeune pharmacienne éclata de rire :

- Ca marche à tous les coups ! Mais je plaisante voyons !

Elle se moquait de moi, la chamelle !

Plusieurs personnes nous regardaient et je craignais que parmi tous ces clients il n’y eût des parents d’élèves.

Alors je me jetais à l’eau pour éviter le naufrage :

- Je voudrais une boîte de Durex Confort XL !

Son sourire se figea et instinctivement son regard se porta sur ma braguette où j’avais l’impression qu’un requin avait dévoré ma sardine.

Elle alla chercher la boîte et revint vers moi, un peu  gênée.

- Voilà, c’est la dernière ! Si vous en voulez d’autres, il faudra les commander !

- Oui, j’en fais une grosse consommation ! dis-je pour plaisanter.

- Alors donnez-moi le numéro de votre portable pour que je vous prévienne de leur arrivée, murmura-t-elle.

Ouf, l’affaire se présentait bien.

Avant de partir, je me penchais vers elle et je susurrais :

- Vous, vous devez faire du 85 A !

Mais j’avais bien remarqué qu’elle ne portait pas de soutien-gorge…

 

A suivre

 
 
 
 

 
 


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posté le 02-02-2016 à 08:41:54

Marina (55).

 

Le temps qui passe assouplit l’angoisse.

La lotion capillaire n’avait aucun effet sur la chute de mes cheveux, ça je pouvais m’en douter, mais ce n’était pas le but du jeu, qui était tout simplement une parade de séduction destinée à la pharmacienne stagiaire.

Ce qui m’inquiétait surtout, c’est que je maigrissais régulièrement et cela me coupait l’appétit, provoquant invariablement une perte de poids. C’était le paradoxe du serpent qui se mordait la queue.

J’appris un beau matin que la police avait débarqué dans le labo de Marina et qu’elle avait saisi le squelette. Les experts déclarèrent, après des analyses ADN poussées,  que ce squelette n’était autre que celui de son époux prénommé Victor que l’on avait cru mort, brûlé dans son usine de portemanteaux Solido.

L’affaire comportait encore de nombreux points d’ombre. Le commissaire Lataule avait sa petite idée là-dessus.

1- Marina avait assassiné son mari.

2- Pendant quelque temps, elle fit agir de la soude caustique sur le cadavre placé dans sa baignoire pour désagréger les chairs et obtenir des os parfaitement propres.

3- Patiemment, elle transporta ces os, en pièces détachées, dans le labo de SVT du collège, où, grâce à ses connaissances en anatomie, elle avait reconstitué un squelette qu’elle avait prénommé Victor, comme feu son mari.

4- Par ce stratagème, elle avait fait croire que son époux était mort accidentellement dans l’incendie.

L’affaire avait fait grand bruit au collège, surtout quand les policiers vinrent arrêter Marina en plein cours des 3èmes B. Menottée, la tête baissée, elle sortit de sa classe sous les rires et les quolibets de ses élèves qui étaient contents de ne plus avoir SVT pendant un certain temps.

Quand mes idées devenaient plutôt grises, il m’arrivait de penser à Marina, presqu’avec tendresse. Ma quenelle était en berne depuis pas mal de temps. Elle avait juste redressé la tête, un bref instant, quand mes yeux se portèrent innocemment vers le bas-ventre de la jeune pharmacienne qui exposait sans vergogne un « cameltoe » impudique, qui aurait réussi, j’en suis certain, à rallumer la flamme du soldat inconnu.

Je retournai dans la pharmacie sous le prétexte fallacieux d’acheter des préservatifs. A quoi m’auraient-ils servi mon Dieu ? C’était juste pour la revoir, elle, la fille au short en jeans.

Elle me demanda le modèle, la taille et la marque que je désirais. Mon regard devint alors aussi fuyant que celui de Benoît, le benêt de 3èmeA, quand je l’interrogeais et qui avait zéro de moyenne (par générosité).

Je commençais à avoir honte car derrière moi la queue s’allongeait (pas la mienne, par contre…), alors la pharmacienne me tendit de la pub préservative en me disant :

- Quand vous aurez fait votre choix, appelez-moi, je me prénomme Sonata…

 

A suivre

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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posté le 26-01-2016 à 08:52:35

Marina (54).

 

On peut toujours rêver !

 

Finalement je devais me rendre à l’évidence, je n’étais ni au paradis, ni en enfer, je me trouvais tout simplement sur Terre. Ici, aucune chance de rencontrer des anges ou des âmes   bienveillantes, mais plutôt des démons et autres créatures maléfiques.

La débauche de crèmes glacées ne m’avait point fait mourir, mais j’étais sûr, que dans mon corps, des animalcules microscopiques travaillaient à me détruire.

Pourtant, le miroir de ma salle de bains me renvoya une image digne de celle que l’on acquiert après la signature d’un pacte avec le diable. Je me voyais vieux, chauve, petit et gros, mais était-ce vraiment moi ou plutôt la représentation physique de mon âme après mes multiples duels érotiques avec Marina la nymphomane du labo de SVT.

Ma tête résonnait comme une darbouka (1) de Tunisie et de ce fait transpirait de déraison, celle qui pousse dans le cerveau après une nuit de libations peu conventionnelles.

Je constatais avec désespoir qu’il ne me restait plus de cachets d’aspirine et que j’allais être obligé d’aller en acheter. La pharmacie la plus proche devait se situer à quelques deux dixièmes de lieues (2). Pas très éloignée donc, mais allais-je m’y rendre à pieds ou en voiture ? Je risquais gros en voiture, je craignais un contrôle intempestif des représentants de « Mangeons moins de crèmes glacées nuisibles à la santé », une nouvelle directive indiquait qu’un taux de glycémie élevé était encore plus dangereux que celui de l’alcool.

Je devais parcourir la rue du Docteur Bonaventure sur quelques dizaines de mètres, arriver à un rond-point hyper stressant pour les piétons, puis traverser la rue sans me faire écraser pour aboutir à ma pharmacie habituelle dont les vitrines faisaient de la pub pour la lotion « Stop-fall » qui ralentissait la chute des cheveux.

- Mais tout le monde est malade ! pensais-je en apercevant au moins dix personnes à la mine cireuse et patibulaire qui attendaient leur tour.

Mon premier réflexe fut de fuir, de tout abandonner et de regagner mon logis pour attendre que la bulle du temps se dégonflât spontanément. On peut toujours rêver !

Je pris donc la décision de rester, d’autant plus qu’une jeune pharmacienne stagiaire allait et venait dans le rayon parapharmacie. Il faisait chaud et cette jeune femme portait un short en jeans vraiment serré à l’entrecuisse qui laissait apparaître le relief indécent de sa fente moulée dans le tissu ; c’est ce que les revues pornos appellent « Cameltoe (3) » (pied de chameau). (Allez savoir pourquoi).

J’oubliais les aspirines et ma probable séropositivité et je lui demandais  un flacon «Stop-fall». Elle regarda ma tête et moi son bas-ventre. Elle fronça les sourcils en me disant :

- Vous voulez bien enlever votre casquette s’il vous plait ?

Elle désirait certainement vérifier l’étendue des dégâts.

En voyant mon crâne plutôt dégarni, elle murmura :

- Je vous conseille de prendre plutôt cinq flacons ! Ils sont en promotion.

Je réglais cent cinquante euros à la caisse en fantasmant sur son «Cameltoe ».

De retour chez moi, je me demandais si cet achat était bien justifié, car pour cent cinquante euros j’aurais pu me payer une pute…

 

A suivre

 

Notes :

 

 

1- Darbouka : instrument de percussion faisant partie des membranophones. Selon ses variantes, c'est un tambour en gobelet répandu dans toute l'Afrique du Nord, et en calice dans le Moyen-Orient et les Balkans. Elle daterait de 1100 avant J.-C.

 

 

2- Lieue : (de latin leuca, emprunté au gaulois) est une unité de longueur anciennement utilisée en Europe et en Amérique latine.

La lieue a comme origine la distance que peut marcher un homme ou un cheval pendant une heure.

3- Cameltoe : terme argotique anglais utilisé pour désigner la forme, vue sous des vêtements moulants, des grandes lèvres d'une femme. Le cameltoe est le plus souvent le résultat du port de vêtements moulants tels que blue-jeans, shorts, micro-shorts ou maillots de bain.

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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1. tchan  le 02-02-2016 à 09:11:43  (site)

kikou bien beau chez toi

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posté le 19-01-2016 à 08:50:25

Marina (53).

 

                              J'ignorais que les crèmes glacées donnaient le mal de mer...

 

Ce téléphone qui criait me donnait la nausée. Mon estomac semblait danser le cha-cha-cha sur un bateau qui tanguait dans le triangle des Bermudes. Je voyais le mât qui avait l’air redoutable d’un bandit de grand chemin qui rêvait de me trancher la gorge. Autour de moi, le chaos, tout bougeait et glissait sur le pont souillé par des matières visqueuses. Le téléphone s’énervait et sa sonnerie ressemblait de plus en plus à une sirène assourdissante, comme celle des pompiers. Ma main décrocha le combiné et le porta à mon oreille. J’entendis une voix, comme un cri lointain dans un concert de rock :

- Allo, allo, c’est Marina !

Marina ? C’était qui celle-là ? Une forme féminine émergea de mon cerveau gélatineux et je crus me souvenir d’elle :

- Dégage, grosse truie !

Et je raccrochais brutalement, quand sortit de ma bouche un cocktail à moitié digéré de glaces aux parfums sataniques : vanille-caramel-pistache. Benny Goodman était reparti dans son arrière-monde avec sa clarinette et ses copains braillards. Moi, j’attendais.

Le matin ne se pressait pas d’arriver. Mes yeux distinguaient à peine les grands chiffres lumineux rouges projetés sur le plafond de mon salon : mon radioréveil, imperturbable, travaillait en silence.

4 :00, c’est ce que je voyais.

Je confondais l’heure et la valeur de ma pression sanguine.

4 :00, ciel, je suis en brutale hypotension ! pensais-je dans un bref sursaut de lucidité.

Je tâtais mon pouls ; il avait des pulsations qui ressemblaient aux pas de danse des vieux pensionnaires des maisons de retraite.

J’avais soif.

J’essayais de séduire ma bouteille d’eau minérale. Mais miss Evian me faisait la gueule, jalouse comme une vieille fille délaissée. Après plusieurs essais infructueux, elle eut pitié de moi et accepta de pleurer dans mon verre peu reluisant. Dans ma gorge coula un liquide inconnu ; il rinça mon tube digestif qui devait avoir une drôle de tête.

4 :10, tiens ma tension remontait peu à peu.

Et je sombrais dans un coma cataleptique* !

Quand, beaucoup plus tard, ma paupière droite se souleva avec rancœur, je m’apprêtais à explorer mon nouveau monde.

Le paradis ? C’est vrai, que dans ma vie j’avais accompli pas mal de bonnes actions. Combien ? Une dizaine en étant optimiste.

L’enfer ? Aie, que de péchés j’avais commis ! Une centaine en arrondissant. Mais j’avais oublié le labo de Marina, la nymphomane, débauchée, perverse et  vicieuse. Alors je pouvais bien multiplier par cinq le nombre de mes mauvaises actions.

Que faire dans ma nouvelle vie ?

Attendre et attendre encore…

 

A suivre  

 

    

 

* Catalepsie : état caractérisé par la perte des mouvements volontaires et par la rigidité des muscles.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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