posté le 15-12-2018 à 08:43:01

Taxes respiratoires.

 

 

Taxes respiratoires.

 

C’était la belle époque, celle où un certain président avait davantage taxé le gasoil.

  On était loin de ça en 2050. Les religions traditionnelles avaient été interdites et une nouvelle avait été créée par la dictature écologiste. Polluer était devenu un péché mortel !

  Après nous avoir imposé la pesée de nos ordures ménagères, avec à la clé un PV de 1000 hulotes (unité monétaire créée lors de la canonisation de Nicolas Hulote) si on dépassait cinq-cents grammes de déchets ménagers par jour, le président   de l’éco-république avait décidé  de s’attaquer à la pollution de l’air engendrée par notre respiration.

Il fallait limiter notre consommation d’oxygène et notre production de dioxyde de carbone. Quoi de mieux alors que de créer deux nouvelles taxes :

- taxe sur l’oxygène inspiré,

- taxe sur le dioxyde de carbone expiré.

  Une loi avait été votée par les députés LREM (La Respiration Est Mauvaise) :

  «  Toute personne se trouvant à l’extérieur de son habitation doit porter un masque respiratoire muni de deux compteurs permettant de mesurer la consommation d’oxygène et le rejet de dioxyde de carbone ».

  Des taux extrêmement bas avaient été fixés et tout dépassement de ceux-ci était sanctionné par une amende écologique de plusieurs milliers de hulotes.

  De ce fait plus personne n’osait sortir et les gens, obligés de marcher dans la rue, se déplaçaient au ralenti pour respecter les normes respiratoires imposées.

  Un nouveau métier était né : les «  contrôleurs-pollution » armés qui circulaient dans la ville pour relever les compteurs d’air.

  Une expiration normale dégage environ 4% de dioxyde de carbone. Le taux imposé était fixé à 3%.

  Autrement dit il fallait respirer au ralenti.

Les nouveaux contrôleurs étaient autorisés à abattre sur le champ tout criminel écologique qui empoisonnait l’atmosphère avec un pourcentage de dioxyde de carbone expiré supérieur à 5%.


La planète se mettait à revivre et les êtres humains à dépérir.

 

                                                                                                                                                                                         Prof83. 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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posté le 08-12-2018 à 13:37:07

Révolte ou révolution?

Paris: 14 Juillet 1789.

Toute ressemblance avec des événements actuels n’est que pure coïncidence.

 

 

 

Révolte:

 Soulèvement, opposition contre l'autorité établie.

Révolution:

 Changement brusque et violent du régime politique et social d'un Etat.

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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posté le 05-12-2018 à 08:29:39

Mots rares: Pétrichor.

 

 

Le pétrichor  désigne l’odeur particulière, habituellement agréable, que prend la terre après la pluie.

Ce terme  a été créé en  1964 par  deux  géologues   australiens,   J. Bear et R. G. Thomas, dénommant ainsi le liquide huileux coulant de certaines roches pendant les périodes sèches, et qui, après la pluie, dégage une odeur agréable.  

Il a ensuite été généralisé par l’usage à l’odeur de la terre après la pluie. Formé à partir du grec petros signifiant pierre et ichor désignant le sang des dieux dans la mythologie grecque.

 

 

 

Littérature :

 

« Ça sentait bon le blé et le pétrichor. Comme dans… un champ. Son sang se figea, sa nuque se raidit. Une brise se leva, l’emmaillota d’un manteau frais qui le fit frissonner. À moins que sa terreur fût l’unique responsable »

 (Aude Réco, Histoires fantomatiques, 2014)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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posté le 28-11-2018 à 09:57:06

Picasso: son nom à rallonge.

 

Il paraît que, lorsque Picasso était élève, l’appel du matin dans sa classe durait une heure entière. Ses vingt-neuf camarades avaient, eux-aussi, des noms à rallonge.

 

 

 


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posté le 20-11-2018 à 10:49:37

Le cocu magnifique.

 

 

 

Depuis le temps que l'on se marie, il y a des cocus de toute espèce. Bruno a cependant cette particularité unique : c'est que Stella, qu'il adore, l'aime aussi et tient absolument à lui rester fidèle. Mais un regard mal interprété peut tout changer. Et, pour ne plus subir les affres de la jalousie, il va au-devant du malheur...en poussant sa femme à le tromper.

 

 

  Le Cocu magnifique est une pièce de Fernand Crommelynck écrite en 1921.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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