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La chanson « Quand tu dors près de moi… » est interprétée par Yves Montand. Les paroles de cette chanson langoureuse ont été écrites par la romancière Françoise Sagan. La musique est tirée de la Symphonie No.3 de Brahms. Françoise Sagan, de son vrai nom Françoise Quoirez, est une écrivaine française, née le 21 juin 1935 et décédée en septembre 2004. Souvent considérée comme faisant partie de la Nouvelle Vague, elle a aussi contribué à la co-écriture de scénarios et de dialogues de films. Alors que sa vie privée défraie la chronique mondaine et judiciaire qui dépeint « un charmant petit monstre », elle est surtout connue pour sa « petite musique » mélancolique au ton nonchalant dans ses œuvres aux thèmes romantiques mettant en scène la bourgeoisie riche et désabusée, comme dans son roman le plus célèbre, Bonjour tristesse (1954). La solitude est un thème cher à Sagan. Les personnages de Sagan sont essentiellement seuls, mais ils ne font pas un drame de leur angoisse existentielle.
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Nino Ferrer (1934-1998).
C'est
en 1965 que Nino Ferrer connaît la gloire grâce à ce fameux pique-nique accompagné
de quelques cornichons... Le 13 août 1998, le chanteur français Nino Ferrer se donnait la mort. Ce solitaire au caractère entier avait noué avec le succès au milieu des années 60 grâce à un chien, « Mirza », dont la quête entêtée avait amusé le public francophone. Ce comique loufoque et absurde deviendra très vite une marque de fabrique. Il assurera le succès du chanteur.
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Mon manège à moi c'est toi.
Tu me fais tourner la tête Mon manège à moi c'est toi Je suis toujours à la fête Quand tu me tiens dans tes bras Je ferais le tour du monde Ça ne tourn'rait pas plus qu'ça La Terre n'est pas assez ronde Pour m'étourdir autant qu'toi…
Mon manège à moi (tu me fais tourner la tête) est une chanson d'amour, composée par Norbert Glanzberg, avec des paroles de Jean Constantin, pour la musique du film « Mon oncle » de Jacques Tati de 1958. Sa reprise par Édith Piaf en 1958 en fait un des classiques emblématiques de son répertoire, et de la chanson française.
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La kératophobie de Mac-Aron.
Kératophobie : peur des ongles, des griffes, des cornes.
Etymologie : du grec ancien κέρας (« corne ») et phobie (« peur »).
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Jean Ferrat : L'âne.
Il est au milieu d'la route Le stupide aliboron Il est là qui nous écoute Avec sa têt' de cochon Il pouss'ra pas sa barbaque Il est guère accommodant Ah vraiment la tête à claques Ah l'âne de Buridan
Il obstrue la voie publique Avec son vieux char-à-bancs Il comprend pas nos mimiques Nos solides arguments Il a rien dans la caboche Le baudet récalcitrant Il mérit'rait des taloches Il est pas intelligent
Il aurait pu l'imbécile Provoquer des accidents Froisser nos automobiles Déranger les occupants Allons viens vite hue cocotte Par ici t'auras du son Il comprend pas la carotte Il comprend pas le bâton
Surtout faut pas qu'on y touche Il a des plaies sur la peau Avec du sang pour les mouches Du pus pour les asticots Il manqu'rait plus qu'il s'affale Ce serait pas rigolo Le stupide onocéphale Ah le maudit bourricot.
Paroles de Guy Thomas (1986).
Aliboron : 1− Sot personnage qui se croit habile en toutes choses et ne s’y connaît en rien. 2− Personne stupide et prétentieuse.
Ane de Buridan : Le paradoxe de l'âne de Buridan est la légende selon laquelle un âne meurt de faim et de soif entre son picotin d'avoine et son seau d'eau, faute de choisir par quoi commencer.
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On ne peut embrasser que par amour. Si on peut faire l'amour sans aimer la personne avec qui on le fait, on ne peut pas embrasser une personne si on ne l'aime pas. Le baiser est vraiment le geste amoureux par excellence. Si on ne peut pas parler en s'embrassant, le baiser en lui-même impose un silence. La communication verbale est coupée et laisse place à une autre forme de langage. On ne s'embrasse jamais deux fois de la même manière. Le baiser a un caractère nécessairement mutuel, c'est un geste absolument réciproque qui ne peut se faire seul. C'est l'un des très rares gestes de l'existence qui demande à ce que l'on soit deux. Le baiser est un geste qui ne prend sa valeur, sa douceur, sa sensualité que par le désir de l’autre. C'est avant tout un échange des visages d'où se manifeste notre humanité.
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Le Printemps de Prague.
Le Printemps de Prague dure de janvier à août 1968. Sous la direction d'Alexandre Dubček, le parti communiste et le gouvernement tchécoslovaque tentent de libéraliser le système politico-économique qui depuis 1948 a transformé le pays en démocratie populaire. Pour les réformateurs communistes qui sont alors au pouvoir il s'agit de mettre en place un « socialisme à visage humain ». Craignant la contagion de l'exemple tchécoslovaque qui mettrait en danger les fondements de leur pouvoir, les dirigeants communistes des autres pays du bloc de l'Est tentent d'abord de convaincre Dubček de renoncer aux réformes. Puis ils décident d'intervenir militairement. Dans la nuit du 20-21 août 1968, les armées du Pacte de Varsovie, en fait surtout l'armée soviétique, envahissent la Tchécoslovaquie. Cette invasion est une application de ce qui sera appelé la doctrine Brejnev de la « souveraineté limitée ». La résistance des habitants est alors assez faible dans l'immédiat. Sous protection des militaires soviétiques le parti communiste tchécoslovaque est « épuré » de ses éléments réformateurs. En avril 1969, Dubček est remplacé par Gustáv Husák à la tête du parti communiste. Le « retour à la normale » (c’est-à-dire le retour à la domination sans partage des communistes) commence.
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