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Je voulais lui refuser mon aide, prétextant un rendez-vous urgent chez le dentiste ou une quelconque bêtise du même genre. Je n'allais quand même pas lui dire que j'étais nul en méca-nique quand même ! Mais quand je la vis tout près de moi, je constatai qu'elle était vraiment jolie et sexy. Mon regard se porta sur sa poitrine moulée dans un tee-shirt blanc tendu par des mappemondes qui devaient frôler le 95C au moins. Mais dois-je tout vous avouer ? Même un fantasme pervers qui naquit subitement dans un coin de mon cerveau ? Voilà, j'imaginais mes mains qui sortaient du moteur, mes mains pleines de cambouis, qui se posaient sur ses seins, maculant de graisse noire son tee-shirt blanc. J'étais fou, elle était trop belle et j'acceptais donc de soulever son capot (celui de sa voiture) pour farfouiller dans son ...moteur. Elle s'était mise au volant, attendant que je lui demande de démarrer. Moi, devant le spectacle saisissant de tout ce fatras mécanique, de tous ces tuyaux et de ces fils qui partaient dans tous les sens, je me demandais comment j'allais pouvoir me sortir de ce guêpier. Alors je touchais au hasard les bougies, les câbles de la batterie, je donnais des petites tapes amicales au carburateur, juste pour faire du bruit et, estimant que la comédie avait assez duré, je fis signe à la belle d'actionner le démarreur. Mon ange gardien devait certainement rôder dans les parages, car le moteur, après quelques hésitations de bon aloi, se mit soudain à vrombir, gai comme un pinson. J'étais sauvé !  

                                                                                                    Prof83.