Après Jeanne, Madame Coqualo !
Il fallait que je me méfiasse de ces femmes-vidangeuses qui n’hésitaient pas à vider mes réserves spermatiques.
Elle m’entraîna vers le local à poubelles en me tirant par la manche. Elle fut interrompue par Monsieur Gédebras, le manchot, qui allait jeter son petit sac noir, en plastique presque transparent. Il devait se douter de quelque chose car il jeta sur Madame Coqualo un regard plutôt baveux. C’est alors que je compris que lui aussi avait dû passer entre ses lèvres gloutonnes.
Quand notre voisin-fouineur eût regagné l’ascenseur, elle me poussa presque brutalement dans la petite pièce malodorante. Ce n’était pas un endroit très romantique, juste un lieu de prélèvement rapide.
Madame Coqualo s’accroupit devant moi. Dans mon slip, c’était encore une mer d’huile, le calme plat. Il contenait juste une chenille mollassonne, endormie et recroquevillée sur elle-même. Cependant, j’avais une vue plongeante sur le décolleté de ma voisine aussi gonflé qu’une voile sous le Mistral. J’avais bien envie de mettre mes deux mains sur ces globes laiteux dont je ne voyais que les hémisphères supérieurs agrémentés par des tétons aussi longs et durs que les clous de la planche d’un fakir hindou sur le marché de Srinagar (1) en Inde. Mais ma voisine-cougar n’avait cure de mes états d’âme romantiques. Elle avait soif tout simplement !
Peu à peu, ma chenille releva la tête et commença à subir une métamorphose inéluctable. Sa taille augmenta considérablement, elle devint aussi dure que du marbre de Carrare et adopta une position oblique quasi verticale contre mon ventre. Entre-temps, Madame Coqualo, digne représentante, de la confrérie des vidangeuses grassoises anonymes, avait ouvert ma braguette pour en extraire une massue bien rigide qui aurait fait la fierté d’un guerrier bantou (2). J’étais entre ses mains, j’étais déjà dans sa bouche baveuse et, déjà, il me semblait entendre les clochettes de la volupté. Madame Coqualo augmentait la cadence ! On percevait des bruits divers dans le hall de l’immeuble et je crus reconnaître la voix de Mlle Belœil, vieille fille, ultra-vierge comme l’huile d’olive de première extraction. J’étais assez inquiet. Je craignais qu’elle n’entrât subrepticement dans ce lieu de débauche, ce qui aurait pu la traumatiser à vie. Pendant ce temps, Madame Coqualo tâtait mes noix comme pour en estimer leur contenu. Le final du concerto pour flûte à bec arrivait à grands pas. Je sentis comme un frisson naître dans mes talons pour se propager vers mes sphères génitrices et j’inondais copieusement la bouche de ma voisine qui avala tout en gloussant.
Je n’avais pas oublié pourquoi je m’étais laissé entraîner vers cet endroit lubrique et voyant Madame Coqualo qui essayait de s’échapper sans rien dire, je l’apostrophais :
- C’est …………………………..
- OH, répondis-je, ce n’est pas possible…..
A suivre …
Notes :
1- Srinagar : Bâtie en plein cœur de la vallée du Cachemire, à 1750 mètres d'altitude, Srinagar s'étend de chaque côté de la rivière Jhelum, encadrée de petites montagnes. Son décor pittoresque doit beaucoup à la présence de deux grands lacs, Dal et Nagin.
2- Bantou : On nomme Bantous (ce qui signifie les « Humains » dans la langue kongo) un ensemble de peuples parlant quelque quatre cents langues apparentées dites bantoues. En Afrique, Ils sont présents d'ouest en est du Gabon aux Comores et du nord au sud du Soudan à l’Afrique du Sud. Ces ethnies très variées couvrent toute la partie australe de l'Afrique.
Commentaires
A Gaby.
Bonsoir.
Merci pour le com.
Le nom dans le prochain épisode.
Bonne soirée.
Bonsoir Prof.
Le marbre de Carrare, voilà un matériau qui est dur, et fragile à la fois!!
C'est qui ? Nous allons enfin savoir!
Bonne soirée