Inutile de décrire, je crois, ce qu’il se passa dans la salle de reprographie. Disons, que pendant trente minutes j’ai eu à faire à une espèce de nymphomane déchaînée avec beaucoup de vigueur et d’imagination. Quand je sortis de ce petit lieu de « débauche » pour aller dans le CDI, j’aperçus Jeanne, la prof d’anglais, qui corrigeait encore des copies. Françoise Jétoulu avait tari mes précieuses réserves de carburant bio en usant et en abusant de ses avantages buccaux et vaginaux qui semblaient mener une vie totalement indépendante d’elle. Moi, j’avais les jambes qui flageolaient et les neurones saturés de décharges d’influx nerveux qui me mettaient au bord du court-circuit cérébral. Je n’avais même pas cherché de documentation sur le Mali et donc je savais bien que je devrai retourner un de ces jours au CDI.
J’avais cours à quatorze heures avec une terminale plutôt tranquille, qui, à ce moment de la journée, digérait le repas de la cantine, se reposait des galipettes perpétrées dans les coins peu fréquentés du lycée et tentait d’assimiler les composés toxiques des différents produits illicites consommés à l’ombre des toilettes des filles et des garçons. C’était le train-train quotidien qui ne dérangeait plus personne.
Les élèves, pseudos-zombies, s’assirent en silence, comme bâillonnés par une bande-Velpeau chimique. Ils ne protestèrent pas lorsque je leur dis qu’on allait faire une série d’exercices de physique pour les préparer au Baccalauréat. Ils allaient ainsi pouvoir dormir tranquillement et moi aussi.
Dans la rangée centrale, au premier rang, juste en face de mon bureau, étaient assises Gaëlle et Roxane, deux filles multi- redoublantes, déjà majeures et vaccinées. Vêtues de jupes assez courtes, elles me montraient parfois leurs cuisses, volontairement ou pas, je l’ignore. En tout cas, je dois l’avouer, il arrivait que mon regard se posât sur leurs jambes, sans état d’âme puisqu’elles avaient plus de dix-huit ans.
Il faisait chaud dans la salle, pas loin de vingt-trois degrés Celsius affichés par mon thermomètre électronique qui était posé sur ma table. La fatigue et l’atmosphère confinée de la classe me firent transpirer : quelques gouttes de sueur s’épanouirent sur mon front presque brûlant. Avais-je de la fièvre ? Instinctivement ma main plongea dans la poche de mon pantalon à la recherche d’un mouchoir. Ouf j’en trouvais un, avec lequel je tamponnais mon visage pour faire disparaître toute trace de transpiration. C’est à ce moment-là que Gaëlle et Roxane éclatèrent de rire. Je venais d’essuyer ma peau avec un string noir plutôt négligé. C’était le string de la documentaliste, qu’elle avait dû glisser dans ma poche au cours de nos ébats amoureux. J’étais plus que gêné !
Heureusement la sonnerie de fin de cours retentit et les élèves commencèrent à ranger leurs affaires. A part les deux filles du premier rang, personne n’avait rien remarqué. La salle se vida très vite, ou presque, car en relevant la tête, je vis, debout devant moi, avec un air égrillard, Gaëlle et Roxane qui me dirent en chœur :
- Monsieur, on a une proposition à vous faire !...
A suivre…
Commentaires
A Gaby.
Bonjour.
Merci pour le com.
Ici le temps est variable. En ce moment il fait assez beau.
Bonne soirée.
Bonjour Prof.
Houlà! Ça se corse !!
La pluie sur le Languedoc, nous y avons droit, tous les samedis depuis trois semaines.
Bonne après midi.