VEF Blog

Titre du blog : Professeur.
Auteur : prof83
Date de création : 28-01-2008
 
posté le 16-05-2014 à 07:15:15

Grasse (95).

 
Voilà ce que je suis devenu à cause de Sandrine...
. 
 Connaissez-vous le plus grand débile de la planète ?

Vous êtes en train de lire ses divagations. Le roi des ânes, c’est moi !

L’autre jour, Sandrine, la prof de français, m’avait demandé de l’accompagner en fin de semaine au festival de Cannes. Et j’avais accepté, avec une réticence toute cachée, juste pour essayer de la séduire. Se doutait-elle des idées lubriques qui proliféraient, en secret, dans les circonvolutions de mon cerveau d’attardé mental ? Donc, à la fin de la récré, on s’était donné rendez-vous le samedi vers 10h devant la loge du gardien du lycée. Et au moment de nous séparer, elle m’avait envoyé un sourire-missile, un sourire qui détruit tout et qui ramollit la cervelle des mâles trop sûrs d’eux. Juste à cet instant, le destin fatal, de nouveau, envoya sur mon crâne, sa cape qui rend aveugle. Il y a des hasards, qui n’en sont point ! De ces hasards prémédités par une puissance invisible qui vous veut du mal. Jeanne, la prof d’anglais, aux yeux globuleux et presque vierge, eut la malencontreuse idée de passer près de nous. Et moi tout simplement, une force intérieure me fit dire :

- Jeanne, voudrais-tu venir avec nous, Samedi, au festival de Cannes ?

Mais pourquoi ai-je prononcé ces paroles imbéciles ? Pourquoi ai-je ainsi saboté mon travail de séduction auprès de Sandrine ?

Sandrine ne réagit pas, mais elle me lança un regard de merde, un regard qui vous transforme en gros tas nauséabond et mou et elle alla chercher ses élèves.

Jeanne, bien entendu, accepta ma proposition, avec une joie non dissimulée.

Moi j’étais dans de beaux draps.

Comment expliquer mon délire incontrôlé ?

Peut-être qu’inconsciemment je ne désirais pas rester seul avec Sandrine ? Peut-être que Lola était encore dans mon cœur et que je ne voulais surtout pas la tromper pendant qu’elle tapinait sur les trottoirs de Bamako ? Comment faire cours après ça ? J’avais une classe de seconde qui ne broncha pas quand je lui annonçai un contrôle surprise. Ma tête de vampire déprimé ne les incitait pas à la révolte. Et moi j’avais besoin de tranquillité pour pouvoir rétablir des connexions normales dans mon cerveau qui s’était transformé en omelette baveuse.

A midi, je trouvais dans mon casier une feuille de papier pliée en quatre, sur laquelle je pus lire :

.

 .

 

Quelle violence ! Quelle vulgarité ! C’était étonnant de la part d’une enseignante de français. Mais pourquoi ?

Après Lola la pute, avais-je perdu définitivement Sandrine la prof ?


A suivre.