VEF Blog

Titre du blog : Professeur.
Auteur : prof83
Date de création : 28-01-2008
 
posté le 27-09-2014 à 08:06:38

Grasse (118).

 

 
Voilà ce que je deviens lorsque je regarde
les gros seins de Pascale...
 

Sandrine enceinte ? Voilà un coup de massue qui s’abattait sur mes espoirs de la séduire. Mais je n’en étais pas sûr !

J’essayais de regarder Pascale comme on contemple une œuvre d’art. Avec mes yeux ronds et écarquillés, je devais ressembler à un calamar des grandes profondeurs.

- Mais elle a quoi Sandrine au juste ?

Je tentais une question qui me coûtait beaucoup d’énergie ; je m’en retrouvais tout ramolli.

Pascale devait se demander pourquoi j’étais aussi curieux. Elle se trouvait juste en face de moi et les effluves de son parfum commençaient à me saouler presque autant qu’un troisième whisky bu à un comptoir d’un bar plutôt louche de la vieille ville de Grasse.

Elle portait une sorte de polo bleu qui moulait ses seins que mon regard de physicien, habitué aux mesures scientifiques, devait estimer à un bon 95b. Il aurait fallu que je les tâtasse (subjonctif imparfait du verbe tâter à la première personne du singulier)  pour pouvoir déterminer plus précisément la texture de ses protubérances mammaires. J’en étais encore loin !

Pascale me lança une réponse qui me plongea presque dans un état qui ressemblait à un coma éthylique.

- Je n’ai pas le droit de te le dire !

Ma tête bascula vers l’avant comme si mon cou se ramollissait autant qu’un caramel oublié au soleil. Je vis alors ses genoux et au moins vingt centimètres de ses avant-cuisses qu’une jupe assez courte dévoilait sans pudeur. J’en oubliais presque Sandrine qui ne portait pratiquement que des jeans mouleurs de fesses.

Il était onze heures quarante-cinq. Je devais me presser pour aller dans mon labo avant le rush de midi des élèves affamés qui se précipitaient vers la cantine.

- Je vais manger dans mon labo, dis-je à Pascale pour rompre le contact et pour éviter que mes testostérones n’entrassent en compétition avec les sucs gastriques de mon estomac.

Elle osa me répondre :

- Tu veux bien m’offrir quelques miettes de ton sandwich ? Je n’ai pas encore de tickets de cantine.

J’avais bien envie de refuser, car mon casse-croute au thon, à la tomate et à l’huile d’olive dégoulinante, me faisait presque honte.

- Avec plaisir ! m’entendis-je lui répondre aussi hypocrite qu’un arracheur de dents de Nouvelle Guinée.

Et je la conduisis vers mon labo en pensant au désordre monumental de cette petite pièce qui communiquait avec ma salle de classe grâce à une porte semi-blindée de couleur bleu-pétrole.

Quand elle entra dans le labo, je vis presque ses narines frémir.

- Hum ça sent l’acide chlorhydrique par ici ! dit-elle en me lançant un regard peu anodin.

Comment connaissait-elle cet acide ? Pour un prof de lettres modernes c’était tout simplement étonnant.

Et soudain je me souvins, qu'elle m'avait raconté, que dans sa jeunesse elle était tombée amoureuse de son professeur de physique-chimie.

Avais-je fait entrer une louve dans ma bergerie ?...

 

A suivre