VEF Blog

Titre du blog : Professeur.
Auteur : prof83
Date de création : 28-01-2008
 
posté le 27-07-2015 à 10:05:24

Marina (28).

 

Roger, le squelette du labo de SVT... 

 

Quelques jours plus tard, je reçus un appel de Marina qui me demandait d’aller la voir au collège. Je pensais qu’elle avait encore besoin de mon sperme bio pour montrer aux élèves la valse de mes spermatozoïdes musclés sous l’oculaire des microscopes. J’étais prêt à satisfaire sa requête à condition que mon émission spermatique fût recueillie dans sa bouche.

On se rencontra, comme d’habitude, dans son labo et je m’aperçus que ses muscles buccaux n’avaient rien perdu de leur vigueur. Elle recracha le tout dans un bécher de 50 mL, qui fut rempli presqu’à ras-bord (j’exagère bien-sûr, car je ne suis pas un cheval). Ce qui me gênait surtout, c’était la présence constante de Roger qui assistait à tous nos ébats. Roger, c’était le squelette du labo et sa tête de mort-vivant curieux me donnait des frissons qui n’avaient rien à voir avec ceux que me fournissait la bouche de Marina. Après avoir fini de tripoter ses gros seins, j’osais enfin lui demander :

« Mais pourquoi as-tu surnommé Roger, le squelette du labo ? »

Marina se figea et prit sur la paillasse un bistouri inquiétant. Elle se dirigea vers moi, comme si elle voulait me poignarder. Elle arrêta la lame à deux centimètres de ma gorge et se mit à rire d’une manière hystérique.

« Tu as eu peur, hein ? » me dit-elle.

Moi, je me demandai surtout ce que je faisais dans cette pièce. Je lui reposais la question sur le prénom du squelette à laquelle elle ne répondit pas, se contentant de passer sa langue gluante sur mes lèvres.

Elle alla ensuite dans sa salle qui communiquait avec le labo, en me disant qu’elle devait préparer des travaux pratiques pour sa classe de 3ème.

J’en profitais pour fouiller dans une armoire, cherchant un indice qui pourrait effacer la brume qui encombrait mon cerveau. Je trouvais un classeur dans lequel elle conservait tous les bons de commandes des différents matériels et produits chimiques nécessaires aux expériences réalisées en SVT. Quelque chose de bizarre attira mon attention : en trois ans, elle avait commandé, par petites quantités, plus de cent litres de soude.

Je me souvins alors que j’avais lu un article dans lequel on expliquait comment on «fabriquait » les squelettes à partir de cadavres : par dissolution des chairs par la soude. Un frisson peu voluptueux parcouru ma moelle épinière, lorsque je me retournais pour observer Roger, le squelette suspendu à une potence métallique. Roger, au sourire énigmatique figé pour l’éternité.

Avec horreur, je crus comprendre ce qui était vraiment arrivé…


A suivre