VEF Blog

Titre du blog : Professeur.
Auteur : prof83
Date de création : 28-01-2008
 
posté le 26-04-2016 à 08:29:28

Marina (67).

 

 

                                                      Je n'ai vraiment pas de chance !

                                         Devinez quelle pharmacienne m'a servi...

 

 

J’étais assez impatient de revoir Sonata. Je l’avais un peu perdue de vue, en grande partie à cause d’Amanda, l’avocate de Marina, qui savait y faire pour extraire « la substantifique moelle » des mâles passant à sa portée. J’avais intérêt à gérer ma réserve de sperme qui n’était pas inépuisable. Sonata, je l’avais rencontrée par hasard et tout de suite j’eus, ce qu’on pourrait appeler un « coup de testicules » à défaut d’un coup de cœur qui viendrait peut-être plus tard.

Dans mes moments de solitude, le souvenir de cette fille, grande rousse sensuelle, au short marqué pas un cameltoe des plus coquins, avait permis de redresser la  tête de ma girafe, phallique et cracheuse, endormie dans ma main…

Ce matin-là, j’essayais d’améliorer l’ordinaire, c’est-à-dire de soigner ma présentation malgré la chaleur de ce mois d’Août. Rasé de près et légèrement parfumé, je voulais faire bonne impression après ces quelques semaines passées loin d’elle.

La pharmacie était pleine de « malades » ! Mais que venaient-ils faire là, mon Dieu ? Je pris un ticket pour attendre mon tour. J’en profitais pour regarder un peu autour de moi et « coller une histoire » sur chaque personne. En me fondant sur leur état physique, j’imaginais la pathologie qu’ils pouvaient avoir. Et peu à peu, mon empathie naturelle fit qu’ils me devinrent tous sympathiques. Les êtres humains sont fragiles et obligés de lutter contre de multiples fléaux. La maladie, je crois, en est le plus terrible.

Pour patienter, je cherchais Sonata que je ne voyais pas et cela commençait à m’agacer. Au terme d’une attente de quarante-cinq minutes, je pus enfin, comme un bateau fantôme,  aborder à l’un des comptoirs de la pharmacie. Je fus accueilli par une fanfare, non, par une employée assez défraîchie, aussi sympathique qu’un hareng en fin de vie. J’étais déjà assez gêné de lui demander cinq boîtes de préservatifs, lorsque derrière moi vint se placer, une sorte de Cougar  avide de chair fraîche. Cette dame chasseresse ne respectait pas la distance règlementaire définie par le SNPR (Syndicat National des Pharmaciens Réunis) de 1m52 entre les clients. Cette distance légale était sensée respecter la confidentialité des échanges verbaux patient-pharmacien. Cette dame était loin du compte (ou trop près de la proie) car je sentais sur ma nuque son souffle chaud de femelle en chaleur. Dois-je l’avouer, un début d’érection commençait à dresser mon couvert avec un couteau de belle facture.

Au moment de payer, je trompais ma timidité en demandant à la pharmacienne :

- Sonata est absente ?

Miss blouse-blanche me lança un regard bifide qui me fit supposer que cette femme avait dû être un serpent dans une vie antérieure.

Le taux de phéromones que me lançait la cougar devait certainement suivre une courbe ascendante car dans mon slip, ce n’était plus un canif, ni un couteau à dessert, mais un véritable couteau de boucher, comme celui qui désosse les gigots de kangourous.

La pharmacienne se pencha vers moi et me murmura :

- Voici plusieurs semaines que Sonata est partie en vacances en Italie et depuis on ne l’a plus revue ! En deux mots, Sonata a disparu !

Mon couteau de boucher à désosser se transforma immédiatement en canif nain ! Que voulez-vous, je suis un homme sensible, moi !

 

 

A suivre