VEF Blog

Titre du blog : Professeur.
Auteur : prof83
Date de création : 28-01-2008
 
posté le 17-05-2016 à 10:13:04

Marina (70).

 

                                Antonella, la prof de SVT, remplaçante de Marina.

 

J’étais impatient d’entrer dans le labo de SVT.

Curieux comme une fouine, je dérogeais à la plus élémentaire des politesses, même si elle était un petit peu surannée et je franchis le seuil avant Antonella qui me regarda avec un air désolé.

La salle baignait dans une atmosphère saturée en vapeurs de formol : elle n’avait pas été aérée pendant plus de deux mois. Cette odeur forte,  trop liée aux cadavres d’animaux, me fit voyager plusieurs semaines dans le passé, quand Marina, accroupie à mes pieds cherchait, grâce à une activité buccale débridée, à faire jaillir de mon menhir turgescent, une source gluante donneuse de vie ou bien quand, alanguie sur la paillasse en porcelaine, elle se pâmait sous les coups de ma scie sauteuse qui remplissait son vagin.

Antonella, elle, ne savait pas tout ça !

Moi, je fus très vite déçu quand je ne vis pas Victor, le squelette voyeur qui assistait impassible et goguenard à mes turpitudes avec Marina. Victor devait maintenant certainement moisir dans une arrière-salle poussiéreuse d’un lieu non défini en relation avec la police ou la justice. Il était devenu la principale pièce à conviction dans l’affaire du meurtre supposé du mari de Marina.

Antonella portait une jupe assez courte peu compatible avec l’exercice de son métier d’enseignante devant des élèves passés maîtres dans l’art de photographier, à leur insu, les professeurs avec leur téléphone portable. Je me réjouis à l’idée de lui donner des conseils de vieux briscard des collèges.

La jeune prof de SVT, certainement victime de la malédiction du lieu et comme droguée par les vapeurs de HCHO (formule du formol) s’accroupit soudain devant moi comme pour rendre hommage à ma virilité.

- L’année scolaire commence bien ! me dis-je.

Hélas, elle s’était simplement abaissée pour admirer les crânes de squelettes  alignés dans un casier vitré posé sur le sol. Honteux, je rougis intérieurement et mon érection subite avorta lamentablement.

J’étais cependant satisfait de penser que lorsque l’ennui allait m’envahir inéluctablement, au cours de l’année, devant mes élèves mutants-momifiés-accro-à-leur-portable, j’aurais tout le loisir de fantasmer sur les cuisses d’Antonella et sur le reste de son corps.

Comme je ne voulais pas être élu mister-seccotine,  j’abandonnais, à regrets, ma jeune collègue en lui disant :

- Ma salle est juste en face de la tienne, si tu as un problème quelconque, tu sais où me trouver !

Et je regagnais mon labo, les poumons pleins de vapeurs toxiques de formol et les yeux transformés en papillotes multicolores à cause des charmes supposés d’Antonella…

 

A suivre