J’avançais donc vers la caisse la moins « exposée », celle qui était située à l’extrémité de toutes les autres, avec mon caddy rempli de protections périodiques de toutes sortes.
Juste devant moi, il y avait une femme qui déposait ses courses sur le tapis roulant. Bon, j’admets qu’elle était jolie et bien « roulée » pour son âge, une quarantaine d’années certainement. Je redoutais qu’une cliente vienne juste derrière moi, mais non, à cette heure matinale il n’y avait pas grand monde. La dame qui me précédait se baissait chaque fois pour prendre ses achats dans son caddy et les déposer sur le tapis roulant. Et, chaque fois, je suis vraiment désolé de l’avouer, j’avais une vue plongeante sur son décolleté qui baillait plus que nécessaire. Mes yeux étaient attirés par cette magnifique vision de son soutien-gorge qui masquait à peine sa poitrine plus que généreuse. En tant que physicien, habitué à tout mesurer, j’estimais son bonnet à un bon 95B ou peut-être C, car je n’avais pas un accès direct à l’objet, sujet de mon « expérience ».
J’essayais d’être le plus discret possible pour éviter d’attirer son attention. Mais hélas, elle remarqua mon petit manège et cela lui déplut fortement. Elle se redressa brutalement et me lança un regard particulièrement vipérin, un regard qui tue. Et elle m’apostropha avec colère :
- Mais pourquoi me regardez-vous comme ça ?
J’eus l’impression de recevoir sur la tête, une tuile détachée d’un toit à cause d’un fort Mistral. Que faire ? Que faire ?
Et je répondis :
- Un grand poète a écrit : « un regard est un compliment muet ».
Elle se figea et son attitude envers ma pauvre personne, prit une tournure inattendue.
- Et c’est qui, ce grand poète qui a dit ça ?
Je commençais à reprendre un peu d’assurance :
- C’est moi, répondis-je avec aplomb !
(Et c'était vrai).
Elle ne put cacher un petit sourire :
- Vous en avez encore beaucoup de bêtises pareilles à me dire ? Parce-que si vous en avez en réserve, je vous donne mon numéro de portable pour que je puisse les écouter tranquillement.
- Oui j’en ai un stock !
Entre temps la caissière lui avait remis son ticket de caisse. Alors la jolie cliente fouilla dans son sac et en sortit un stylo avec lequel elle écrivit difficilement sur le ticket brillant, garanti sans bisphénol, son numéro de téléphone. Elle ajouta :
- Je serai seule à partir de vingt-et-une heures, surtout n’appelez pas avant !
A suivre…
Commentaires
biz 2016 encore quelques heures avant de passer à 2017 , pour moi l'année qui vient de passer n'a pas été des plus agréable, surtout que sheila nous a quittée..
bien que j'espère que 2017 sera une année meilleure, je suis un peu septique , enfin on ne peut choisir et on sera bien obligé de subir !!!
bon je tartine comme tous les ans pour le repas demain chez maman en famille, sans chichi, bon 31, moi un coup de téloch et au lit, demain je démarre de bonne heure.. je t'embrasse flo.
ah ah ah .... n'appelez pas avant 21H ...
elle a des enfants ?
elle bosse tard ?
ou bien un mari qui travaille la nuit ???
Joyeux Noël alain et gros gros bibi FLO
joyeux noel
c'est ton amie?