Roxane resta au moins trente secondes dans mes bras et même, elle approcha ses lèvres de ma bouche et puis soudain elle me repoussa brutalement en s’écriant :
- Mais que faites-vous ? Vous êtes fou !
Et je pensais « ho, là, là, encore une allumeuse ».
Sa réaction figea mon sang dans mes veines et mes artères et j’avais la prémonition que les ennuis allaient commencer pour moi.
Elle était devenue toute rouge et des larmes n’allaient pas tarder à couler en abondance sur son visage.
Je ne savais plus quoi faire. M’excuser ? Demander des explications ? Et si je m’étais mépris sur les intentions de sa mère concernant le rôle que je devais jouer ?
Roxane me lança :
- Un professeur qui se comporte comme un sadique, c’est scandaleux !
Je commençai à réaliser la gravité de la situation et je m’en voulais de n’avoir rien compris.
La jeune femme, encore toute bouleversée fulmina :
- Mais c’est pour des cours de mathématiques que m’a mère s’est adressée à vous et non pour me violer !
« Violer », le mot était lâché !
Roxane continua sans se calmer :
- J’ai été prise à l’essai dans une banque et ma mère a voulu que je me remette à niveau côté maths, vu que je n’étais pas très forte au lycée !
Voilà, tout était clair maintenant, sauf que dans mon cerveau j’envisageais sombrement mon avenir.
Soudain on entendit s’ouvrir la porte extérieure de la maison et des bruits de talons résonnèrent sur le carrelage.
Roxane me regarda avec arrogance et m’agressa :
- C’est ma mère qui est de retour, je vais tout lui raconter !
J’étais perdu !
Le bruit des pas de Rosalie s’accentuait dans le long couloir qui menait à la chambre de sa fille et pour moi c’était comme le compte à rebours de ma condamnation.
Et soudain Roxane me dit :
- Vous êtes un idiot ! Vous ne réagissez pas ?
Et elle se précipita vers son bureau où elle ouvrit un livre de mathématiques et un classeur.
Et, en levant les yeux au ciel (le plafond de sa chambre en fait), elle m’apostropha :
- Ne restez pas comme une potiche et faites semblant de m’expliquer un problème.
Avais-je mal jugé Roxane ?
Et juste à ce moment la porte s’entrebâilla et on vit apparaître la tête de Rosalie qui murmura :
- Tout se passe bien ma chérie ?
Et en hypocrite de première classe, sa fille répondit :
- Oui maman, on a fini dans cinq minutes !
- C’est bon, je vous attends dans le salon, j’ai acheté des petits gâteaux et je vais préparer du thé et du café. Vous l’avez bien mérité tous les deux !
Toujours aussi maniaque, je ne pus m’empêcher de répondre :
- Pour moi ce sera du déca, s’il vous plait !
Et quand Rosalie fut partie, Roxane me dit :
- Monsieur le PROFESSEUR, donnez-moi le numéro de votre portable, au cas où…
« Au cas où » ? Que voulait-elle dire par là ?...
A suivre…
Commentaires
alain la tonsure ptdrrr
ben là tu as du raser les murs pour repartir hein !!! sacré alain qui pensait que..??? tu aurais du me tel je savais ce qui allait arriver mdrrr..
j'ai eu gisèle au phone cet am, elle ne m'a pas parlé du temps, car elle est anémiée, donc le toubib lui donne de quoi se requinquer, elle s'alimente très mal, mange que quand elle est avec des gens, sinon mange des trucs rapide, je l'ai vu manger un bout de pain avec un morceau de chocolat en guise de diner tu vois.. il lui faudrait des légumes, des crudités, salade, et viandes quand même, si elle a du monde elle mange bien mais seule n'a pas d'appetit.
c'est pas le cas de ma mère lol.. qui se fait cuire sa viande, ses legumes, ses soupes ..
bon le ménage est à moitié fait je fignolerai samedi.. les vacances se terminent ! pfff pas très emballée à l'idée de reprendre suis à peine remise !! !
enfin on va faire avec, une bonne soirée et un bizou flo