(Image composée par prof83)
Traduction du dialogue entre les deux présidents : (c’est du turc) bir psikiyatrist görmek için gider : va voir un psy. yüzünde yumruğum : Mon poing sur ton visage.
Emmanuel Macron a accepté de se battre contre le président turc Recep Tayyip Erdoganen en un combat de boxe en un seul round. Ce qu’il a pensé en frappant son ennemi intime :
J’ai passé trop de temps à boxer avec mon ombre, avec mon reflet, avec mon double. Je secoue la tête de gauche à droite, comme un bœuf. J’ai pas cogné fort, d’accord. J’ai perdu mon sang-froid. J’ai cessé de respirer. J’ai vu rouge. J’aurais pas dû. Il venait de m’attaquer. Le nez c’est fragile. Et vous avez raison : la violence c’est terrifiant. Je ne suis pas fini. Quelque chose me chiffonne encore. Quelque chose me plisse le front. J’ai encore des énigmes à résoudre. Je crache de la fumée, du verre pilé et du sang, en nuage de fines gouttelettes rouges. Je n’ai pas encaissé. Il faut que je respire. Il y a une bonne douleur : pas celle qui est perçante, celle qui est mate. La douleur mate, ça sonne mat. La douleur sèche, ça sonne sec. Et je suis sonné. D’accord je sourcille, mais j’ai l’arcade à vif. J’ai la cornée attaquée, l’ouïe déficiente. Je paye de mon corps. La sueur m’habille.
Nb : C’est un monologue fictif !
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