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Le conseil municipal de Grenoble a adopté la mesure controversée qui autorise le port du Burkini et du Monokini dans les piscines municipales.

Eric Piolle (maire de Grenoble) a tenté de clarifier la situation. « Demander des créneaux non-mixtes ou des horaires différenciés contrevient à la loi de 1905, j'y suis formellement opposé ».

 Pour lui, Grenoble est une ville féministe.

Éric Piolle accusé de séparer les « communautés » :

Les oppositions et une partie de la majorité sont opposées à la mesure. Pour Emilie Chalas, députée et conseillère municipale, « Vous incarnez le visage de la liberté de revenir en arrière. Si le burkini vous est si cher, portez-le vous-même ». « Vous favorisez les séparations entre les communautés », renchéri Brigitte Boer dans l'opposition. Le groupe NASA, soutenu par le PS est aussi défavorable à ces nouvelles autorisations.

Laurent Wauquiez coupe les subventions à Grenoble.

Après près de six heures de débats intenses et acharnés, la délibération est finalement adoptée avec 29 voix pour, 27 contres et deux abstentions. Une décision commentée par Laurent Wauquiez, Président de la région Auvergne-Rhône-Alpes : « En autorisant le port du burkini dans les piscines municipales, Éric Piolle acte définitivement sa rupture avec la laïcité et les valeurs de notre République ». Et d'annoncer : « La Région cesse immédiatement toute subvention à la mairie de Grenoble. »