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Justice : les puissants et les misérables !
Le parquet de Paris a indiqué, mercredi, qu'il n'ouvrait pas d'enquête préliminaire « en l'état » sur les accusations de violences sexuelles visant le nouveau ministre des Solidarités, Damien Abad. En cause, le manque d'élément « permettant d'identifier la victime des faits dénoncés ».
Le lendemain de la nomination du gouvernement d'Élisabeth Borne, Mediapart a diffusé les témoignages de deux femmes accusant le ministre des Solidarités, de l'Autonomie et des Personnes handicapées de les avoir violées en 2010 et 2011.
La première, Chloé (prénom modifié), âgée de 41 ans, dénonce des faits qui se seraient déroulés lors d'une soirée à l'automne 2010. Ce sont les faits qu'elle a dénoncés qui étaient au cœur du signalement récent de l'Observatoire, sur lequel le parquet n'a pas souhaité ouvrir d'enquête à ce stade.
La seconde ayant témoigné auprès de Mediapart, Margaux, s'était rendue dans un commissariat pour témoigner en 2012, puis avait déposé une plainte en 2017. Elle a confirmé son récit à l'AFP.
Le parquet avait indiqué dimanche « qu'une première plainte déposée pour des faits de viol a été classée sans suite le 6 avril 2012 du fait de la carence de la plaignante ». Une deuxième plainte « pour les mêmes faits a été classée sans suite le 5 décembre 2017 » faute « d'infraction suffisamment caractérisée ».
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