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Titre du blog : Professeur.
Auteur : prof83
Date de création : 28-01-2008
 
posté le 15-12-2022 à 10:11:29

Mélenchon, le scorpion de Macaron.

 

 

 Cliquez.

 

Le scorpion.

 

Le scorpion se reconnaît avec ses multiples pattes et sa queue relevée, prête à piquer.

Certaines espèces possèdent un venin mortel.

 

À quelle famille appartient le scorpion ?

Les scorpions, arthropodes appartenant au groupe des arachnides (comme les araignées et les acariens), comptent plus de 1500 espèces dont 30  sont considérés comme particulièrement dangereuses.

La découverte de fossiles vieux de 400 millions d'années classe ces invertébrés parmi les plus anciens animaux terrestres.

Selon les espèces, leur taille varie de moins de 1 à plus de 20 cm de long.

 

À quoi ressemble un scorpion ?

Le corps du scorpion comprend deux parties : un céphalothorax, qui constitue un bouclier dorsal et un abdomen, qui se rétrécit vers l’arrière pour former la queue. L’invertébré possède 8 pattes et 2 appendices antérieurs appelés pédipalpes. Parfois nommées les pattes-mâchoires, ces 2 pinces sont articulées comme une patte mais servent principalement à attraper les proies puis à les porter aux chélicères, sorte de petits crocs buccaux qui broient la nourriture. Les 4 paires postérieures sont locomotrices. Le scorpion se distingue des arachnides par la présence d’un telson au bout de son abdomen, un organe de défense muni d’un aiguillon venimeux.

 

La piqûre du scorpion est-elle dangereuse ?

Si les chélicères situés à l’avant de la tête peuvent injecter du venin, c’est surtout le telson, positionné au bout de la queue, qui inflige la redoutable piqûre avec son dard contenant les toxines.

Vivant au Maghreb, le scorpion jaune à queue large (Androctonus australis) est considéré comme le plus dangereux de tous car son venin possède la plus forte toxicité. Dans les cas sévères, son poison interfère avec le système nerveux, conduisant à une paralysie générale, y compris du système respiratoire. Une défaillance cardio-circulatoire est la cause la plus fréquente du décès de la victime.