Vers l’an 3000, les scientifiques avaient décrété que décidément, l’homme était bien trop complexe.
Neuf mois pour fabriquer cette machine si fragile, ça prenait trop de temps et donc coûtait trop cher à la société.
Pourquoi avoir:
- deux yeux,
- deux narines,
- deux oreilles,
- deux poumons,
- deux reins,
- deux testicules,
- deux ovaires
- deux jambes,
- deux bras,
- dix doigts,
- dix orteils etc…
Posséder un seul exemplaire pour chaque organe était plus que suffisant.
Par d’habiles manipulations génétiques, les savants avaient pu ramener la grossesse à trois mois pour fabriquer un homme à un œil, une narine, une oreille etc…
Vers l’an 3500 naissait l’homme, obtenu après une grossesse d’un seul mois.
Sur le visage, un seul orifice qui remplaçait en même temps les yeux, les oreilles, les narines, la bouche etc…
On était arrivé à l’homme ultime !
S’embrasser sur la bouche devenait vraiment compliqué…
Vers l’an 4000 on en vint à la conclusion que toute cette chair ne servait pas à grand-chose…
Alors naquit l’homme-esprit…
On s’ennuyait ferme dans ce monde-là !
Prof83
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A l’intention de ceux qui ne font pas grève.
Ceux qui ne bougent pas Ne sentent pas Leurs chaînes.
Rosa Luxemburg (1871-1919).
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La publication de cette citation ne signifie pas que j’adhère
à l’idéologie politique de Rosa Luxemburg.
Rosa Luxemburg née le 5 mars 1871 à Zamość dans l'Empire russe et morte assassinée le 15 janvier 1919 à Berlin en Allemagne, est une militante socialiste et communiste, et une théoricienne marxiste.
Variations amoureuses (5). La photo volée.
Vous souvenez-vous de miss Passe-Crassane, la jolie brune qui atomise mon cœur ? J’avais glissé une lettre d’amour anonyme sous un essuie-glace de sa voiture. Elle ne m’a pas répondu ! Normal, me diriez-vous, puisque j’étais anonyme. Bon, mais maintenant le regard qu’elle me lance dure plus longtemps, elle me fait un signe de la main en arrivant et elle m'adresse un sourire qui me chavire. C’est peu, je l’admets ! Un matin, sur le parking de Carrefour, j’ai eu une idée folle : prendre une photo de ma belle muse, sans sortir de ma voiture. Alors j’ai attendu qu’elle quitte la sienne pour se diriger vers l’entrée de l’hyper. J’étais aussi angoissé qu’un espion américain en Corée du Nord dirigée par le terrible dictateur Kim Jong-un*. Je ne voulais pas me faire remarquer ni d’elle, ni des quelques personnes présentes sur ce parking, alors j'ai attendu qu'elle s'éloigne un peu de moi. Bon, le résultat est assez décevant. D’une part parce-que mes mains tremblaient et d’autre part parce-que mon pare-brise était bien sale. Comme un débile profond, je n’avais pas pensé à le nettoyer avant de commettre mon acte délictueux ! Voici le résultat obtenu:
J’ai effectué un agrandissement qui permet de mieux apprécier sa silhouette, mais je devrai recommencer un autre jour et ça m’angoisse.
A suivre… Prof83 *
Kim Jong-un. Il me fait peur, celui-là !
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Toute ressemblance avec un personnage actuel
n’est qu’une pure coïncidence…
En cette période de Noël, j’ai découvert cet émouvant poème:
Les babioles.
Mon petit garçon avec ses yeux pensifs Ses gestes et ses mots tranquilles de grande personne M’a désobéi pour la septième fois, Et je l’ai frappé, je l’ai renvoyé Durement sans l’embrasser, Car sa mère qui était patiente est morte. Puis j’ai eu peur que le chagrin l’empêche de dormir Et j’ai été le voir dans son lit, Mais il était dans un profond sommeil paupières battues et cils encore mouillés De son dernier sanglot. Alors, ému, je l’ai embrassé Et mes larmes remplaçaient les siennes, Car sur une table tirée à son chevet Il avait mis à portée de sa main Une boîte de jetons et une pierre veinée de rouge, Un bout de verre usé par la plage Et six ou sept coquillages, Une bouteille avec des campanules, Et deux sous français, le tout rangé avec soin Pour consoler son pauvre cœur. Et ce soir-là, dans ma prière, J’ai pleuré, j’ai dit à Dieu : Ah, quand à la fin nous serons couchés sans un souffle Et que, morts, nous ne te blesserons plus Tu te rappelleras de quelles babioles Nous avons fait nos joies Et comme nous avons peu compris Ta grande loi de bonté. Alors tu ne seras pas moins père Que moi dont tu as pétri l’argile, Tu laisseras ta colère, tu diras : Voyons, ce sont des enfants.
Coventry PATMORE (1823-1896)
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Coventry Kersey Dighton Patmore (23 juillet 1823 - 26 novembre 1896) était un poète anglais et un critique littéraire plus particulièrement connu pour son poème narratif The Angel in the House, décrivant son idéal d'un mariage heureux.
Au travers de ce poème, il eut une influence manifeste sur la conception de la femme idéale dans la société victorienne.
Cliquez sur les images.
Mon beau sapin.
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Petit Papa Noël.
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Saint Nicolas.
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Vive le vent.
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Douce nuit.
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Il est né le divin enfant.
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Catherine Potier, journaliste zélée à France-Info, pose une question orientée à Mr. Laurent Berger de la CFDT.
Dangereuse stratégie gouvernementale et excès de zèle*.
D’après-vous, pourquoi Mr. Macron a-t-il choisi cette période de Noël et du jour de l’an pour annoncer sa réforme des retraites ? Tout simplement pour opposer des français à d’autres français ! Ce n’est pas un appel à la guerre civile ça ?
Si je comprends bien, cette journaliste, en parlant d’otages, assimile les grévistes à des gangsters ?
* Zèle : Ardeur déployée pour le service d'une personne, d'une cause.
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