posté le 06-07-2015 à 10:15:41

Marina (25).

 

Serena poursuivit sa confession :

« Un jour, Marina me téléphona pour que l’on se rencontrât dans un bar. Là, elle me donna le double des clés de l’entreprise Solido. Son mari avait une angine et serait absent pendant quelques jours. C’était le moment d’agir, tôt le matin, quand les employés n’étaient pas encore arrivés. Il fallait que les locaux fussent absolument déserts pour éviter tout drame humain. »

Serena se figea soudain, certainement bouleversée par une charge émotionnelle longtemps refoulée. Sans réfléchir, je pris sa main dans la mienne. Elle se laissa faire avec un petit sourire reconnaissant :

« Le jour J, vers sept heures du matin, j’entrais dans l’entreprise déserte et j’allais directement au sous-sol que je connaissais bien. Là, j’enflammais un morceau de chiffon qui dépassait du goulot d’une bouteille en plastique remplie d’essence que je plaçais tout près des fûts pleins de solvants. J’avais tout apporté dans un sac en papier. Je savais que l’air était saturé de vapeurs inflammables et que l’incendie allait se déclarer en quelques minutes. J’eus tout juste le temps de quitter l’entreprise. Une énorme explosion secoua tout le quartier endormi. Je pris le bus à une station voisine pour m’éloigner le plus vite possible du lieu du sinistre. J’allais ainsi jusqu’au terminus situé à plusieurs kilomètres de distance et qui se trouvait dans une rue que je ne connaissais pas. J’étais bouleversée. C’est dans cette rue que votre voiture m’a renversée. Ce n’était pas votre faute ; je me comportais alors comme un zombie qui marchait dans un brouillard épais. »

Des larmes coulaient maintenant des yeux de Serena. J’étais un peu gêné pour elle, car le serveur nous observait de loin. Il frottait avec un torchon, le zinc du comptoir qui brillait sous la lumière froide des néons qu’il avait oubliés d’éteindre. Je ne savais pas comment consoler et rassurer autant que possible, cette jolie fille qui m’avait fait rêver pendant des jours et des jours. Discrètement, Serena essuya ses yeux avec un mouchoir en papier qu’elle roula en boule ensuite, pour le cacher dans son sac. Et elle continua son histoire :

« Le lendemain, par le journal local, j’appris que l’entreprise Solido avait complètement brûlé et qu’une enquête de routine avait été déclenchée. »

J’essayais de dédramatiser la situation :

« Mais Serena, tout est fini, maintenant. Il faut tout oublier et passer à autre chose ! »

Serena me jeta un regard tentaculaire :

« Oublier ? Comment oublier tout ça, alors que je suis une criminelle ! »…

A suivre

 


 


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posté le 28-06-2015 à 08:36:10

Marina (24).

 

Serena semblait se décomposer au fur et à mesure de son monologue, sa voix un peu noyée par le bruit des percolateurs, machines à vapeur des temps modernes, qui nous enveloppaient parfois dans un brouillard parfumé d’Arabica de Colombie ou du Pérou.

« Marina me révéla que l’entreprise Solido connaissait d’énormes difficultés de trésorerie et qu’en un mot, elle était au bord de la faillite. Elle me fit comprendre, dans un premier temps, que seules, les assurances, pouvaient la sortir de cette ornière. »

Serena se tut un instant, les yeux perdus dans un monde à elle, celui que les circonstances d’une rencontre improbable, avaient créé. Mais avec courage, elle continua :

« Moi, je ne comprenais pas très bien où elle voulait en venir. Alors Marina fut plus explicite et me dit qu’un incendie de l’usine Solido serait le bienvenu pour être dédommagé par les assurances. »

Mon attention, un instant détournée sur les seins de Serena que j’imaginais plutôt en forme de poires Guyot bien fermes, replongea dans l’acide chlorhydrique, ce scénario effroyable dont je commençais à découvrir les conséquences.

Serena continua avec une voix qui essayait de survivre parmi les cris et les rires d’ouvriers attablés près de nous.

« C’est alors que Marina me proposa une forte somme d’argent si je pouvais l’aider. Oui, l’aider à incendier les usines Solido. Cela se ferait tôt le matin, quand les ateliers étaient déserts. Les sous-sols contenaient du bois et d’énormes quantités de solvants divers très inflammables. Il suffirait d’une allumette jetée sur les futs suintants de vapeurs pour provoquer un important incendie. Moi j’étais étudiante et j’avais besoin d’argent. J’avais trouvé une place de secrétaire intérimaire à temps partiel dans cette entreprise qui me permettait tout juste de payer le loyer de mon studio et mes maigres repas au resto U. J’ai donc accepté la proposition de Marina, à la seule condition que les entrepôts soient absolument déserts. »

Je me demandais ce qui poussait Serena à se confier ainsi à moi, un inconnu, à avouer finalement un acte criminel. Les remords peut-être ?

Le silence se fit soudain dans le bar, quand les ouvriers sortirent pour aller travailler. Serena baissa un peu la voix pour me raconter la suite.

« Avec Marina, on fixa la date et l’heure de l’incendie. Elle me donna la moitié de la somme prévue et me promit le reste quand cette affaire serait terminée. Mais le jour de l’incendie, tout ne se passa pas comme prévu… »

 

A suivre

 

 


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posté le 21-06-2015 à 09:04:45

Marina (23).

 

 

La nuit fut peuplée d’étoiles. Les murmures, les soupirs et les cris en firent une fête foraine aux stands variés, bariolés et bruyants. Vers deux heures du matin, je sombrai dans le chaudron de barbe-à-papa, dans la ouate rose et parfumée.

Marina s’était endormie avant moi, directement, gluante de nos ébats, sans passer dans la salle de bains. Dans ma somnolence alcoolisée, je l’entendis murmurer plusieurs fois « Roger, Roger »…

Au petit matin, blême comme un café crème, je quittais Marina pour regagner mon domicile, sans rien dire. Elle avait dans le lit, une position qui trahissait un abandon confiant, sans imaginer que dans mon cerveau s’élaborait le scénario d’un film d’épouvante.

Chez moi, la douche effaça de mon corps les odeurs de l’amour et les parfums aux senteurs périmées. Je crus entendre plusieurs fois la sonnerie du téléphone retentir dans mon salon ; Serena tentait certainement, encore de me contacter.

Effectivement, j’étais à peine séché, que le téléphone se mit à bondir sur sa petite table comme un crapaud capricieux. C’était Serena qui oublia cette fois les portemanteaux Solido. Elle voulait absolument que l’on se rencontrât pour me révéler certains faits qui la perturbaient. Je n’avais pas trop envie de la voir et pourtant, c’est elle qui fut mon idée fixe durant des mois, ELLE, que je désirais entendre et aimer. Mais Marina avait comme par hasard, interrompu ce processus amoureux si fort et pourtant si fragile.

Je rencontrais Serena, dans un bar situé dans la rue de l’accident qui faillit lui coûter la vie. C’était le bar des Platanes et mon émotion que je croyais effacée, recommença à vriller mon estomac et à transformer mon cœur en ballon de basket.

Serena, m’attendait, assise au fond du bar, oubliée par la lumière des néons qui ne parvenait pas à l’atteindre. Elle était toujours aussi belle et sexy, dans une jupe courte certainement offerte par Satan lui-même. Elle me regarda comme une naufragée attendant un miracle.

Elle se redressa en appuyant ses mains sur la table ronde et métallique et avança son visage pour m’embrasser, comme on embrasse un ami, sur les deux joues. Je fus agréablement surpris et cela me mit immédiatement à l’aise.

Elle me dit sans préambule :

« Oui, j’ai conservé votre numéro de téléphone et c’était moi, la fille qui vous harcelait au nom des portemanteaux Solido… ! »

Cela, je l’avais deviné sans en comprendre la raison.

Elle continua avec une voix qui ressemblait à un long couloir sombre qui fait peur aux enfants :

« J’étais secrétaire dans les établissements Solido et un jour au cours d’un apéritif de fin d’année, je rencontrais Marina, la femme de mon patron. »

Voilà, c’était le lien qui unissait les deux femmes.

Serena se tut un instant, espérant peut-être que je réagirai d’une manière quelconque.

Elle avait devant elle, une statue de sel immobilisée pour l’éternité. Alors, elle reprit son monologue :

« Nous avons sympathisé et alors Marina me fit une proposition étonnante… »



A suivre


 

 


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posté le 14-06-2015 à 08:59:42

Marina (22).

 

 Le lendemain, Marina m’envoya une dizaine de SMS auxquels je ne répondais pas, ce qui, la connaissant, devait l’exaspérer.

Serena me rappela aussi. Je commençais à mieux comprendre la situation. Elle m’avoua qu’elle était en réalité la fille que ma voiture avait renversée un matin dans une rue déserte. Elle avait gardé mon numéro de téléphone qui lui permettait de parler à quelqu’un, lorsque son angoisse était trop forte.

Mais ce qui provoquait son angoisse, ça je ne le savais pas encore.

Marina, quant à elle, me sommait d’aller la voir le plus tôt possible à son labo ou dans sa maison pour me révéler un secret très important.

Lorsqu’elle ouvrit sa porte, je compris vite que quelque chose la tracassait. Moi, j’avais bien une idée derrière la tête, mais je l’oubliais bien vite devant la mine effarée de ma collègue.

Nous nous assîmes face à face, comme pour éviter tout contact physique. Elle était pâle et de son visage avait disparu ce petit sourire coquin qui me faisait tellement craquer. Elle commença une sorte de confession dont l’ignorais la sincérité :

« Tu sais que je suis veuve. Mon époux était le propriétaire de l’entreprise Solido qui fabriquait des portemanteaux. Un jour, l’usine fut complètement détruite par un violent incendie dans lequel, Roger, mon mari, trouva la mort. Dans les sous-sols de l’usine, étaient entreposés un important stock de bois et des réserves de peintures et de solvants inflammables. Ce fut un vrai désastre. On ne retrouva même pas son corps».

Je voyais un peu plus clair dans cette affaire. Marina semblait bouleversée et, après avoir avalé une gorgée d’eau, elle continua.

« On ne sut jamais si ce fut un accident ou un incendie criminel… »

Elle s’arrêta brusquement de parler. Son corps se mit à trembler comme si elle était atteinte de la maladie de Parkinson. Des larmes coulèrent à flot de ses beaux yeux noirs. J’étais un peu indécis quant à l’attitude à adopter. J’allais quand même la rejoindre sur le canapé et je la pris tendrement dans mes bras, comme pour lui transmettre un influx consolateur. L’influx, en fait, circulait en moi dans une région alchimique ou l’argile molle se transformait en or massif et rigide. Pour être plus clair, je dois avouer que j’avais une effroyable érection. J’en avais honte, mais en étais-je responsable ? Qui a la prétention de se faire obéir par ses hormones qui mènent une double vie ? Je craignais seulement, que Marina ne s’en aperçût. Et elle s’en aperçut ! Mais quelle image d’affreux macho, offrais-je à une femme dans la douleur ? Avais-commis l’irréparable ? Je me le demandais, quand elle se détacha brutalement de moi. Elle me contempla avec des yeux où semblaient se fondre toutes les enclumes de l’enfer. Elle cria presque :

« Oh, je te préfère comme ça ! »

Et elle colla sa bouche sur la mienne.

Je fus tellement surpris, que dans la région incontrôlable de mon corps, se produisit le phénomène inverse du précédent : l’or dur, fier et dressé, par un processus alchimique incompréhensible, se transforma en misérable argile aussi molle que les fesses de Josiane Balasko. Sa main droite « tâta » la chose et elle me dit :

« Ne t’inquiète pas chéri, n’oublie pas que je suis une ancienne trayeuse professionnelle ! »

Il suffit de trente secondes pour que je fusse de son avis.

Et l’argile se transforma en or… !

A suivre

 


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1. anaflore  le 14-06-2015 à 09:28:57  (site)

bientôt les vacances tu pourras continuer ton roman
ici temps tristounet !!!bon dimanche

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posté le 07-06-2015 à 08:41:26

Marina (21).

 

La lévitation: effet mystérieux de la trompette et de l'alcool... 

 

Je n’arrivais pas à établir véritablement des liens entre Marina, Roger, la société de portemanteaux Solido et leur représentante. D’autant plus que cette entreprise, apparemment, n’existait plus.

Alors, quand la nuit arrivait, le sommeil, lui, s’échappait vers des contrées plus que lointaines. L’alcool, alors, insidieusement, rampait vers moi comme un serpent d’un autre temps, immortel et tueur. La musique venait adoucir ses effets, mais pour combien de temps encore ?

J’écoutais alors en boucle Clifford Brown (1) qui interprétait « Laura » à la trompette, pas trop fort, juste un murmure, car la trompette, je ne sais pas pourquoi, semblait me projeter vers le plafond comme si un souffle me maintenait en lévitation (2) instable au-dessus du sol.

Cliquez sur la flèche verte, pour écouter "Laura".

 

Vers deux heures du matin, quand ma volonté essayait de remonter à la surface, la sonnerie du téléphone me fit atterrir brutalement et à l’autre bout du fil, toujours la même voix qui disait :

« Les portemanteaux Solido, une bonne idée pour un cadeau ! »

Un verre d’eau glacée projetée sur mon visage, voilà ce que représentait pour moi cet appel qui n’avait aucun sens.

« Marina, c’est toi ? » parvenais-je à murmurer, la bouche aussi desséchée que le désert de Gobi (3). Et je m’attendais à ce qu’elle me raccrochât au nez comme l’autre nuit.

Non, pas cette fois ; seul le silence modulé par un souffle lointain semblait suinter de l’écouteur collé à mon oreille droite.

Je répétais ma question :

« Marina, c’est toi ? »

Après un long silence, une voix lointaine répondit :

« Non, c’est Serena ! »

Et la communication fut coupée.

Mais qui était donc cette Serena, qui apparemment travaillait dans la société Solido, qui n’existait plus et qui prospectait à deux heures du matin ?

Alors, émergeant avec peine du labyrinthe limbique (4), une idée parvint à s’immiscer à travers les vapeurs de whisky qui planaient dans mon cerveau :

« Et si la fille qui disait s’appeler Serena n’était autre que Marina qui souffrait d’un dédoublement de la personnalité ? »…

A suivre

Notes :

1 : Clifford Benjamin Brown est un trompettiste de jazz et compositeur américain né à Wilmington dans l’État de Delaware le 30 octobre 1930 et mort lors d'un accident de la route le 26 juin 1956.

 

 

 

2 :Lévitation: Soulèvement d'un corps sans intervention rationnelle d'aucune sorte.

3 :Le désert de Gobi est une vaste région désertique comprise entre le nord de la Chine et le sud de la Mongolie. Il englobe environ un tiers de la surface de la Mongolie. Le bassin désertique est délimité par les montagnes de l'Altai, la steppe de Mongolie, le plateau tibétain et la plaine du nord de la Chine. Le désert de Gobi revêt une importance historique, non seulement pour son appartenance à l'Empire mongol, mais aussi parce qu'il constituait l'un des points de passage de la route de la Soie.

4 : Le système limbique est le nom donné à un groupe de structures du cerveau jouant un rôle très important dans le comportement et en particulier, dans diverses émotions comme l'agressivité, la peur, le plaisir ainsi que la formation de la mémoire. On considère généralement que les principales composantes du système limbique sont les structures subcorticales suivantes :

 

 

 

 

 

hippocampe : impliqué dans la formation de la mémoire à long terme ;

amygdale : impliquée dans l'agressivité et la peur ;

 

 

 

 


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posté le 31-05-2015 à 08:34:44

Marina (20).

 


Je cherchais à gagner du temps, histoire de recharger mes batteries.

J’avais beau manger des tonnes de noix (1) qui sont censées, paraît-il, augmenter la production et la qualité du  sperme, je ne pouvais suivre la fréquence des envies de Marina. Elle avait déjà débarrassé la paillasse de son encombrante et fragile verrerie, du microscope et des flacons-vitrines de bestioles conservées dans le formol. Elle battait la semelle en attendant mon signal d’approbation, prête à se vautrer sur cette paillasse en retroussant sa jupe au-dessus de ses jolies fesses. Etais-je pour elle un homme-objet ? Je lui fis les yeux doux, pour voir si elle était sensible à mon charme intérieur et je lui dis que je tenais beaucoup à elle, que je commençais à devenir amoureux. Elle me toisa, comme un analphabète qui regarde un tableau de Picasso, un homme-taureau avec la tête à l’envers et des attributs virils hors normes. L’amour et Marina ne semblaient pas aller très bien ensemble. Alors, comme je voyais qu’elle avançait vers moi avec des pensées plus que lubriques, je lui posais une simple question :

« Marina, dis-moi, mais qui est Roger ? »

Elle actionna ses freins ABS (2) et s’arrêta net sur le sol recouvert d’un linoléum gris brillant strié de lignes noires gondolées.

Le regard qu’elle me lança alors avait la détresse de l’homme à la mer qui a perdu sa bouée. Et pour une fois j’éprouvais pour elle, en plus du désir physique, de la compassion romantique.

Son silence pesant me fit reposer la même question à laquelle elle répondit, en regardant sa montre :

« Le temps passe vite, les élèves vont bientôt arriver, tu ferais mieux de te sauver ! »

En me disant cela, je vis son regard frôler le squelette suspendu au portemanteau Solido. Il est vrai que les couloirs commençaient à se remplir du bruit caractéristique des bisons gambadant dans la Pampa.

Je sortis du labo en lui envoyant un baiser avec mes doigts, oui ceux qui avait fureté entre ses cuisses.

A 13h30, j’étais de retour chez moi et à 14h mon téléphone sonna nerveusement : c’était la représentante des portemanteaux Solido qui me sollicitait encore.

Sa voix semblait nerveuse, angoissée. Elle me proposa la nouvelle gamme en bois d’ébène garantie à vie. Je me posais alors la question :

« A notre époque, peut-on faire fortune en vendant des portemanteaux ? »

Dans notre vie qui basculait de plus en plus dans le virtuel, je doutais que le bois massif eût quelque chance de perdurer.

Je cherchais dans l’annuaire le numéro de téléphone de la société Solido. Je composais le numéro et avec surprise, j’entendis un message bien caractéristique :

« Il n’y a pas d’abonné au numéro que vous avez demandé ! »

Et ainsi de suite avec la musique caractéristique qui modulait la même annonce répétée en boucle.

Pensant avoir mal tapé le numéro, je le refis et j’obtins le même résultat.

Bon, j’avais consulté un annuaire d’il y a deux ans et j’en déduisis que la société Solido avait dû changer de numéro de téléphone, ce qui me semblait bizarre quand même. Pour en être tout à fait sûr, j’allais sur l’annuaire électronique d’internet. Et alors là, le coup de massue : la société Solido n’existait plus ! Alors, comment, depuis des mois, une de ses représentantes me faisait la promotion de ses portemanteaux ?


A suivre



Notes :



1 : Les hommes qui envisagent de devenir papas devraient manger des noix: une grosse poignée de noix quotidienne permettrait d'améliorer la qualité de leur liquide séminal.

La Fielding School of Public Health a mené une étude auprès de 117 hommes en bonne santé de 21 à 35 ans, en prélevant des échantillons de sperme au démarrage et à la fin de l'étude. La moitié des sujets devait consommer quotidiennement une poignée d'environ 70 grammes de noix, en complément de leur régime alimentaire habituel.

A l'issue des douze semaines de l'étude, la qualité du sperme des mangeurs de noix s'était améliorée, alors que celle du groupe de contrôle n'avait pas évolué. En outre, les mangeurs de noix dont les spermatozoïdes étaient les plus paresseux au démarrage de l'étude ont affiché les progressions de qualité les plus spectaculaires à son issue.


2 : Le système antiblocage des roues, plus connu sous son abréviation allemande ABS (AntiBlockierSystem), est un système d'assistance au freinage utilisé sur les véhicules roulants, empêchant les roues de se bloquer pendant les périodes de freinage intense.


 


 


 


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