Une nouvelle, écrite un jour de pluie, pendant les vacances...
Cette année 2008 avait déjà vécu quatre mois. Elle ressemblait aux autres années, dure à démarrer, puis prenant de la vitesse…J’avais vingt ans et on s’était réunis ce samedi soir chez Marco pour faire la fête, boire avec déraison, fumer et aimer. Ce n’était plus de la drague ; les filles qui venaient là, s’offraient sans retenue. On s’asseyait où l’on pouvait et on disparaissait parfois dans la chambre d’à côté, la main serrée sur un préservatif qui nous donnait une illusion de sécurité. L’air se chargeait d’odeurs, les bruits devenaient diffus et nos neurones passablement bousculés tentaient d’établir entre eux des connexions incertaines. Justine avait apporté le dernier CD de Grand Corps Malade, « Enfant de la ville » et on entendait sa voix débiter les mots de sa chanson « 4 saisons » :
………
j'ai vu les arbres avoir des feuilles
et les filles changer de godasses
j'ai vu les bistrots ouvrir plus tard
avec des tables en terrasses
y avait pleins de couples qui s'embrassaient
c'est les hormones, ça réagit
c'est la saison des amours
et la saison des allergies
……..
Mais qui écoutait ce texte hautement philosophique ?
Vincent, aussi clair que l’eau de la Seine en Novembre, nous rabâchait sans cesse ses obsessions : le commerce équitable, la faim dans le monde, le danger des OGM… Et parfois, mu par un délire explicable, il lançait sa phrase préférée : « Sauvons la planète ! » Je le regardais alors, allergique aux divagations des médias et il retombait dans un état semi-comateux. Michel sortit du réfrigérateur fatigué, une bouteille de champagne à peine fraîche et je compris alors que tout le monde voulait me faire boire pour vérifier si je tenais bien l’alcool. Ils savaient bien, que j’étais le plus sérieux d’entre eux ou du moins celui qui voulait conserver le contrôle de son cerveau. Je voulais refuser, repousser le verre plein que l’on me tendait et pourquoi pas, m’enfuir de ce lieu si agréable. J’ai vu le regard qu’Emilie a posé sur moi et j’ai cru deviner, dans la noirceur de ses yeux, des promesses de bonheur. J’étais venu pour elle, pour essayer de la séduire. C’est vrai qu’une heure plus tôt, elle avait disparu, main fermée, dans la chambre d’à côté. Avec qui ? Mario ou Sébastien ou Michel ? Alors pour me venger d’elle, j’ai bu un verre, puis un autre ; j’ai ingurgité des mélanges explosifs dans lesquels je détectais au début, des relents de whisky ou de cognac. Ma vue se troublait ; je titubais en m’accrochant à la manche du pull de Stéphanie et puis plus rien. Ma tête était devenue un manège désenchanté, une espèce de champ de bataille brumeux où un tambour vengeur battait la démesure.
J’étais allongé par terre et j’ai senti une main qui tirait la mienne pour me relever. J’ai ouvert les yeux, mes oreilles se sont débouchées grâce à une chanson qui martelait mes tympans :
….
C'est l'histoire d'un amour, éternel et banal
Qui apporte chaque jour tout le bien tout le mal
Avec l'heure ou l'on s'enlace, celle ou l'on se dit adieu
Avec les soirées d'angoisse et les matins merveilleux
Mon histoire c'est l'histoire qu'on connait
Ceux qui s'aiment jouent la même je le sais
Et tragique ou bien profonde
C'est la seule chanson du monde
Qui ne finira jamais.
….
Un souffle chaud a fait vibrer mon oreille, une voix féminine répétait : « Alors, tu n’aimes pas cette chanson ? C’est Dalida qui te fait cet effet ? »
Dalida ? Devant moi se tenait une jeune fille ; je voyais sa jupe, gonflée par un jupon froufroutant. A ses pieds, des ballerines rouges, passablement démodées. Elle me serra contre elle en m’entraînant sur la piste de danse. Bizarre, comme elle était vêtue. Elle me demanda si j’avais vu le dernier film de Richard Brooks, « La chatte sur un toit brûlant », qui venait de sortir. Ce film, je l’avais vu il y a bien longtemps dans un cinéma de quartier qui avait organisé une rétrospective du cinéma américain de l’année 1958. Je ne comprenais plus rien. Elle me donna son prénom : « Gloria ». Elle ajouta, avec un sourire timide « comme Gloria Lasso ; ma chanteuse préférée… » . Elle était si jolie, brune, avec des yeux de braise et des seins si durs…Elle se collait à moi ; j’étais gêné. Elle murmura dans mon oreille, son nom et son adresse et glissa dans ma poche un morceau de papier. « On pourrait se revoir ? » me dit-elle. Son parfum fort me saoulait presque. La tête me tournait ; je sentis le manège redémarrer brutalement pour m’entraîner dans une ronde vertigineuse qui me fit tomber, inconscient sur le sol. En rouvrant les yeux, je vis qu’Emilie était penchée sur moi, inquiète. Grand Corps Malade chantait encore :
….
j'ai vu les feuilles qui tournoyaient
comme des ballons de baudruche
j'ai remis une de mes vestes
avec une capuche
j'ai vu la pluie, j'ai vu le vent
les rayons de soleil malades
j'ai vu les K-ways des enfants
qui partent aux châtaignes en balade
…
On voulut me faire boire de l’eau fraiche pour me sortir de cette léthargie laineuse, mais le baiser d’Emilie sur ma bouche me ranima brutalement.
Pour éviter les plaisanteries stupides, je cachais à tout le monde ce qui m’était arrivé. Emilie me raccompagna vers ma voiture. J’en profitais pour lui tripoter maladroitement les seins dans l’ascenseur. Elle se laissa faire, mettant ce geste sur le compte de mon malaise.
En arrivant chez moi, je constatais que mon portable avait disparu et je trouvais dans ma poche un morceau de papier plié en quatre sur lequel je lus péniblement un nom et une adresse : Gloria S…., rue….. ».
Le lendemain, espérant récupérer mon portable, je partis à la recherche de cette Gloria. La rue qu’elle m’avait indiquée n’existait plus, remplacée par une station d’essence Esso et une petite superette Casino. Il ne me restait plus qu’Internet pour retrouver cette mystérieuse fille, en espérant qu’elle avait conservé son nom :S…
La chance me sourit : je retrouvai bien une certaine Gloria S… rue des Capucines. Un instant j’ai imaginé sa vie : triste célibataire ou divorcée libérée…Je sonnais à sa porte. Une vieille femme m’ouvrit. Elle avait les cheveux blancs et devait avoir dans les soixante quinze ans. J’étais plutôt décontenancé et je me suis dit qu’elle devait être la mère de la charmante jeune fille brune. « Je n’ai pas de fille ! » me dit la vieille femme soupçonneuse, « Gloria S…, c’est moi ! ». Mes tempes battaient comme soumises aux fureurs d’un marteau pilon ravageur. Elle me regarda droit dans les yeux et murmura : « Mais j’ai l’impression de vous connaître… ». Elle se tut un instant, semblant chercher dans sa mémoire, peut-être défaillante, des souvenirs lointains. Elle poursuivit : « Oui j’ai connu, il y a une cinquantaine d’années, un garçon qui vous ressemblait. Votre père peut-être ? » Je ne savais quoi dire et je lui tendis le papier froissé sur lequel figurait son nom et son adresse. Elle poussa un cri : « ho, mais c’est mon écriture. C’est le billet que j’ai donné à un charmant garçon que j’ai rencontré dans une guinguette des bords de la Seine dans les années cinquante huit…Il a mystérieusement disparu ». J’étais abasourdi, tentant vainement de trouver une explication : « Mais ce billet, c’est une jeune fille brune qui me l’a donné il a quelques jours… » La vérité commençait à remonter à la surface des eaux obscures. J’essayais d’expliquer à la vieille femme ce que je croyais avoir subi : un voyage dans le temps d’une cinquantaine d’années dans le passé. Elle ne sembla pas perturbée par ma théorie fumeuse et déclara rapidement : « Si c’est ça, j’ai un objet à vous rendre que j’ai conservé dans une boîte pendant cinquante ans… » Sa voix se fit plus gênée : « un objet que je vous ai dérobé, quand nous dansions en 1958, le jour de mon anniversaire…Je vais le chercher ! » Elle revint avec une boîte métallique et poussiéreuse, de laquelle elle sortit mon portable qu’elle me tendit en tremblant : «Voilà c’est ça, un objet qui n’a jamais fonctionné…»
Je quittais la vieille en ne sachant que penser.
Quelque temps tard, j’avais complètement oublié cette affaire, quand mon portable sonna. Une voix féminine me dit : « Bonjour, c’est moi, je t’invite pour fêter mon anniversaire. Je vais avoir vingt six ans. On écoutera le disque de Gloria Lasso qui vient de sortir. Attends, je vais te faire entendre mon morceau préféré :
…….
Tu m'étais destiné
Dès le premier jour des jours
Ta vie m'était donnée
A... avec l'amour
En te trouvant mon cœur
A reconnu sa joie
Le chemin du bonheur
Venait vers toi
Ton corps est fait pour le mien
Ton bras pour m'enlacer
Ta bouche te fut donnée pour m'embrasser
Ta main pour prendre ma main
Qu'importent les années
Puisque j'ai ton amour
Tu m'étais destiné
Depuis toujours
Tu m'étais destiné
Dès le premier jour des jours
Le chemin du bonheur
Menait vers toi.
……..
A la fin de la chanson, elle me dit :
Mais tu me reconnais au moins ? C’est moi Gloria S… »
Commentaires
1. indobui le 27-04-2008 à 14:38:05 (site)
Salut,
super content de te relire.
Moi je déteste les rencontres parents-profs.
Quoique la dernière fut superbe que des compliments,pourvu que cela dur.
La mère de Julien aurait due passer après le passage de ELLE.Je suis sur que tu aurais été moins dur.
Vivement la suite.
2. zoe le 27-04-2008 à 14:55:48 (site)
moi qd j'etais petite , je flippais de ce genre de reunion pqc ma mère elle était pas commode , alors je venais avec elle , comme ça je stressais pas à la maison et les prof disainet pas n'importe koi à mon sujet !
aujourd'hui c'est moi la maman , mais je surveille de près le travail de ma fille (en plus je bosse à la maison alors c'est facil)
Bizzzzzzzzz
édité le 27-04-2008 à 14:56:16
3. feline le 27-04-2008 à 15:01:02 (site)
kikou! pas toujours facile d'annoncer aux parents que leur enfant sont nul, mais on ne peut pas leur dire bravo madame, votre fils est excellent, si ce sont des baudets!!! Il faut comprendre qu'il faut travailler, et étudier pour avoir des points!!! Quand va-tu te décider avec "elle" courage, sinon, elle te passera sous le nez!!! hi hi!!! bonne journée Bisous
4. esuna le 27-04-2008 à 16:15:53 (site)
J'attends toujours avec impatience les rencontres avec les profs mais voilà, y'a qu'une seule rencontre pour le bulletin du 1er trismestre, c'est tout et avec le prof principal qui doit remettre le bulletin. Mais nous avons le droit (heureusement !) de voir les autres.
Que 5 minutes ? Ah mais je fait durer le plaisir moi ! lol
J'adore expliquer ce que je pense aux profs et certaines méthodes de travail qui ne me plaisent pas.
L'année dernière, le prof d'anglais était plutôt contrarié, et moi aussi d'ailleurs.J'aurais appris avec les méthodes de maintenant, je n'aurais jamais pu suivre en anglais, et je lui ai dit !
Idem cette année avec celle de cette année (anglais) et voilà : c'est LA méthode qu'ils doivent appliquer ! Et elle n'a pas le temps de s'occuper des retardataires même si ces retardataires aimerait être meilleurs en la matière. Les parents doivent payer un étudiant par exemple pour leur apprenre l'anglais, c'est pas normal. Elle me donne les sous ? Voilà, mon p'tit Guillaume sera toujours nul en anglais car moi-même je ne comprends rien avec leur bouquin et je ne suis pas assez riche.
En plus, elle est nulle car elle dit tout haut les notes de chacun, ça met la honte ! Guillaume qui a besoin d'être revalorisé, c'est raté ! aucune psychologie celle-là !
mdr... je me souviens qu'elle s'est levée pour me raccompagner à la porte car je ne lâchais pas le morceau !
L'année dernière, j'avais les larmes aux yeux quand j'ai quitté le prof principal (français), il était trop sec avec moi. Il me disait, sans chercher à comprendre, que Guillaume allait "être hors scolarité". C'était le 1er trimestre, je rentrais après lui le soir et je ne comprenais rien à ces nouvelles méthodes pour l'aider aux devoirs et il était tard. Et en plus, c'était encore une période où il ne voyait plus son père et avait ses problèmes de santé, d'où des absences.
Et cet imbécile de prof' me dit
- "il n'a pas de frère, de soeur pour l'aider aux devoirs ?"
- "non"
- "de cousin-cousines, grands-parents... ?"
- "non"
- "de tantes,........"
- "non, personne."
Quel nul !!!!! je m'en souviendrais toute ma vie. Il n'avait jamais vu d'enfant rentrer seul le soir, se retrouver seul en attendant que sa mère (ou père) rentre du travail ? qui n'avait pas de famille autre que ce parent pour l'aider à comprendre ce qu'il n'avait pas suivi en cours? Oui, parce que bien souvent, je devais lui apprendre ce que le prof n'avait pas su expliquer aux élèves. Et moi, la 6ème était bien loin ! Même le français où j'étais excellente, je ne comprenais pas les questions posées aux devoirs !
Quand j'ai dit à ce prof de français que Guillaume avait passé des tests pour son q.i à la demande de l'école (primaire) et de l'orthophoniste et qu'il dépassait la moyenne, il a été étonné. Il ne se posait même pas la question de savoir pourquoi Guillaume régressait !
Quand tu vois qu'il existe des livres destinés aux parents pour expliquer les méthodes, etc. faut le faire !
Rhoooooooo la la la... c'est toi qui prend tout ! lol
Mais moi ça m'énerve tout ça.
Ce n'est pas aux parents d'apprendre, c'est aux profs, instits, qui eux, ont choisi ce métier.
J'ai de la chance, Guillaume s'en sort bien et il progressse. Je lui dis toujours que je n'exige pas des super notes mais des progrès et pas de régression surtout.
Devines dans quelle matière il a en-dessous de la moyenne ? l'anglais !
J'espère ne pas t'avoir ennuyé mais c'est pour t'expliquer que ce que vous dites aux parents est super important. Je suis presque sûre que la maman dont tu parles en avait gros sur le coeur.
Bisouxxxx
5. zorro le 27-04-2008 à 19:24:34
Ouf ! Nous voilà tous soulagés : te voilà de retour. Petite parenthèse pour Esuna : en tant que prof de français , j'ai en charge 111 élèves (quatre classes) qui me voient en moyenne 4h30 par semaine. Les programmes en quinze ans n'ont pas changé (orthographe , grammaire , rédactions , lectures d'oeuvres) mais mon horaire si : autrefois , j'avais 6 heures de cours par classe et seulement 3 classes . Alors comment faire pour que tout le monde puisse apprendre à son rythme quand le prof a plus d'élèves et moins d'heures par élèves (et que le programme n'a pas changé ?) Eh bien désolée , mais on devient cynique et fataliste parce que jamais sur le terrain on a développé les moyens de nous permettre de récupérer certains élèves . Et vous croyez que c'est mieux ailleurs en Europe ? FAUX : les meilleures écoles (peu d'élèves dans les classes , beaucoup d'heures dans les matières-clés) sont tout simplement PAYANTES . Croyez-moi,les pauvres ont du souci à se faire . Les autres,si vous en avez les moyens : épargnez pour offrir les meilleures conditions d'études à vos enfants !!!!! Et en université, c'est pareil . J'ai un collègue dont le fils est en fac de médecine : il est obligé de lui payer des cours dans une boîte spécialisée pour que son gamin réussisse (15000 euros l'année - et dans dix ans ??? COMBIEN ???)
6. indobui le 27-04-2008 à 19:41:17 (site)
Re,
Je passe juste te souhaiter une bonne soirée.
7. feline le 27-04-2008 à 20:06:41 (site)
ha ha!! je suis morte de rire, parce que je me doutais bien que "faire le trottoir" donnerais des commentaires rigolos!!! hi hi!!! C'est vrai, je dois bien reconnaitre que pour tout ce qui est travaux, j'ai un mari en or, il sait tout faire (sauf des billets de banque, quoiqu'il n'a jamais essayer!!hi hi!!)
C'est vrai que le métier de professeur n'est plus ce qu'il était !!! Avant, un professeur était quelqu'un de respecté par les élèves et par les parents, mais maintenant, les élèves prennent les profs pour de la merde et si on donne une punition bien méritée à leur enfant, les parents viennent t'attendre à la sortie de l'école pour te fiche une râclée!! Pff!! De plus, ce métier est mal payé! Et après on s'étonne que l'on manque de professeurs!!!!! D'accord, il y a beaucoup de congés, heureusement, ça compense!!! Bonne soirée Bisous
8. mouna le 27-04-2008 à 20:47:28 (site)
coucou grace a esuna je decouvre ton blog et je vais le visiter et lire des hiistoires au fur et a mesure
j ai du retard je vais m y mettre
a bientot bonne soiree
9. esuna le 27-04-2008 à 21:38:12 (site)
Zorro, tu ne dois pas avoir de blog ici ?
Je sais, la prof d'anglais m'avait expliqué pour le manque de temps à accorder aux élèves. (avant elle pouvait après les cours). Je sais bien qu'ils sont trop nombreux par rapport au nombre de prof's et ça va empirer malheureusement. Seulement, il y a une façon de le dire. Le dire froidement à un parent encore plus ennuyé que le prof lui-même...Ce n'est pas la faute aux profs mais non plus aux parents qui eux aussi, sont perdus devant ce problème.
Moi, cela fait bien plus de 15 ans que j'ai quitté l'école et les programmes de maintenant n'ont à voir. Il se trouvent en plus des matières qui n'existaient pas à l'époque.
D'accord, les classes sont surchargées, trop d'heures pour les profs, j'en suis bien consciente mais il n'y a pas que les profs qui en souffrent.
Le prof d'anglais de 6ème mettait sur les copies de mon fils "n'a pas appris sa leçon" alors que nous y passions au moins une heure à chaque fois ! Je lui ai dit et il est resté froid. J'avais l'impression de parler à un mur.
C'est ce comportement là qui me gène beaucoup.
Le métier d'instit, de prof est fatigant surtout avec des élèves mal éduqués mais le métier d'un parent qui ne peut pas aider son enfant et lui expliquer le soir en remplacement du prof' (ce n'est pas normal, nous n'avons pas forcément l'instruction et la pédagogie pour))car perdu devant ce qui est demandé est éreintant aussi.
c'est pour ça que mon coeur fait un bond lorsque nous en parlons.
Cela me rappelle une instit' de primaire qui donnait un max de devoirs le mardi soir. En réunion de parents, je lui ai fait la remarque que des enfants allaient au centre de loisirs le lendemain et n'avaient donc pas plus de temps qu'un autre soir (et ils sont encore plus fatigués après une journée en centre de loisirs). Elle n'a pas répondu.
Encore une réaction que je n'oublierais pas.
Je suis loin d'être du genre de parents prenant de haut les profs ou instits, alors pourquoi ne pas converser tranquillement ?
Je veux bien comprendre le cynisme mais pas envers les parents qui ont de quoi se faire du soucis pour leur(s) enfant(s).
Bonne soirée.
édité le 27-04-2008 à 21:39:17
10. Galate2 le 27-04-2008 à 21:58:29 (site)
Dommage que les parents ne soient pas passés APRES le sourire de ELLE, tu aurais été plus aimable avec eux! lol
Bisous
PS: pour info, si ça t'intéresse évidemment, j'ai déménagé mes articles ciné dans un nouveau blog "la vie est belle" (Galate1)
Bisous