Hyperthermie.
L'hyperthermie est l'élévation locale ou générale de la température du corps au-dessus de la valeur normale (37 à 37,5 °C chez l'être humain), en raison de l'accumulation de chaleur exogène (qui provient de l’extérieur). Elle peut résulter : - d'une exposition à la chaleur du Soleil : c'est l'« insolation » appelée parfois, depuis 1919, « coup de bambou » ; - d'une exposition à la chaleur ambiante (canicule, ambiance industrielle, incendie) : c'est le « coup de chaleur classique » ; - d'un effort intense avec une mauvaise évacuation de la chaleur (à cause d'une ambiance trop chaude et humide ou de vêtements trop isolants) : c'est le « coup de chaleur d'exercice » ou « d'effort » ; - de l'effet de certaines substances comme la MDMA (ecstazy), l'hyperthermie provoquée peut d'ailleurs être fatale au consommateur. Chez l'être humain, il y a risque de décès au-delà de 41,5 °C (complications cérébrales irréversibles).
Symptômes. Les symptômes d'un « coup de chaleur classique » sont généralement les suivants : étourdissements, nausées, vomissements, sudation excessive, maux de tête et, occasionnellement, de la somnolence. Dans des cas extrêmes l'hyperthermie peut entrainer la mort.
Traitement. - surveillance de la température; - refroidissement du malade (déshabiller, appliquer des linges froids et humides, ventilation de l'air. Attention on conseille aujourd'hui de ne plus donner de bain aux enfants présentant une hyperthermie, le risque de choc thermique étant trop important) ; - aucun médicament n'est efficace dans le traitement du coup de chaleur (ni salicylés, ni paracétamol…) ; - mesures d'hydratation.
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Un théâtre anatomique était un édifice spécialisé où l'on procédait à des dissections anatomiques en public. Apparus en Europe du Sud au début du XVIe siècle, deux cents ans après la réapparition de la dissection humaine à vocation scientifique, disparue depuis l'Antiquité grecque, les théâtres anatomiques demeurèrent des structures démontables jusqu'à ce que fussent construites les premières installations permanentes à Salamanque au début des années 1550, dans d'autres villes espagnoles durant les années qui suivirent, puis surtout à Padoue en 1584. La plupart du temps, ils étaient conçus sous la forme d'amphithéâtres en bois au centre desquels le cadavre à étudier était placé sur une table de dissection, l'anatomiste conduisant la leçon à proximité, installé sur une chaire. Les théâtres anatomiques attirèrent bien au-delà des seuls médecins et étudiants en médecine à qui ces structures d'enseignement universitaire étaient principalement destinées : ils accueillirent de nombreux curieux issus de milieux sociaux variés. Les dissections publiques y devinrent dès lors de véritables divertissements mondains. Mais après avoir vu leur attrait culminer aux XVIIe et XVIIIe siècles, elles perdirent rapidement de leur intérêt au début du XIXe siècle. Cela entraîna la disparition ou la reconversion de ces théâtres anatomiques.
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Théâtre anatomique de Padoue (Italie)
Théâtre anatomique de Bologne (Italie)
Expression qui relève du domaine de l'anatomie et qui s'emploie pour désigner la bordure supérieure des lèvres. Très imagée, elle fait référence à la forme de l'arc de Cupidon qui ressemble très fortement à la forme de la partie supérieure des lèvres.
1- Philtrum
2- Crête philtrale
3- Jonction cutanée-muqueuse
4- Arc de cupidon
5- hémi-lèvre supérieure gauche
6- Commissure labiale
7- Fente orale
8- Vermillon ou « lèvre rouge »
9- « Lèvre blanche »
Elle était assise dans la salle des profs. Elle s’appelait Sandrine, professeur de lettres classiques et j’étais secrètement amoureux d’elle. Je m’installai à sa droite comme un marin qui se jette à l’eau pour fuir son bateau qui coule. Et un coup de folie me fit dire : - Tu as un superbe arc de cupidon ! Elle me regarda comme on examine un furoncle mal placé, comme si j’avais lancé une obscénité. Et elle alla s’asseoir ailleurs sans rien dire. Je regrettais mon audace et je pataugeais dans une boue honteuse. Alors j’espère que Sandrine lira mon article et qu’elle saura ce qu’est un arc de cupidon.
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Phototypes.
Chaque personne a hérité de ses parents de caractères cutanés spécifiques, en particulier la couleur de la peau et sa sensibilité au soleil définit le phototype. Quel que soit son type de peau, toute personne qui va s’exposer doit se protéger pour éviter les effets nocifs immédiats et plus tardifs du soleil. Cependant, tous les individus ne sont pas égaux devant le soleil. Certains le supporteront mieux que d’autres. Les réactions lors des expositions solaires ont permis une classification qui définit les différents phototypes. Déterminer son phototype permet de mesurer le risque encouru au cours de l’exposition solaire.
Cette classification repose sur quatre éléments : •La couleur des cheveux •La teinte de la peau •La fréquence des coups de soleil •Le type de bronzage
Le bronzage est dû à la production de mélanine au niveau de l’épiderme par des cellules spécialisées, les mélanocytes. La mélanine absorbe les UV et les infrarouges et capte les radicaux libres qui sont toxiques et expliquent une grande partie des effets nocifs du soleil.
Il existe deux types de mélanine : •La phaeomélanine est produite par les personnes brunes et remplit bien sa fonction de protection. •L’eumélanine, caractéristique des personnes rousses, est inefficace, voire toxique (elle produit plus de radicaux libres qu’elle n’en capture).
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Des sensations de brûlure, de décharges électriques à la limite du supportable... La névralgie pudendale touche une partie intime de notre anatomie : la région du périnée. Région où se situent les organes génitaux externes et l'anus. À l'origine de ces douleurs, un nerf : le nerf pudendal, autrefois appelé nerf honteux. Le nerf pudendal sort dans le bassin en passant par la fesse pour gagner le périnée. Ensuite, il se divise en trois. Il y a en bas une branche périnéale et une branche anale, et enfin au-dessus une branche qui innerve une partie des organes génitaux : c'est le nerf dorsal de la verge chez l'homme, le nerf dorsal du clitoris chez la femme. Comme tous les nerfs, lorsque le nerf pudendal est comprimé ou agressé, il provoque des douleurs chroniques: des névralgies. Ces douleurs sont souvent décrites comme des sensations de brûlures intenses, d'élancement ou d'engourdissement et elles peuvent devenir intolérables. Les névralgies pudendales peuvent aussi provoquer des troubles urinaires, fécaux ou sexuels. Et enfin, elles ont un énorme impact sur la qualité de vie : comme les névralgies pudendales sont particulièrement intenses en position assise, il devient impossible pour certaines personnes d'aller au travail ou d'avoir une vie sociale. Les causes d'une névralgie pudendale sont variées. Elles peuvent provenir d'une tumeur qui appuie sur le nerf, d'une maladie inflammatoire ou encore de sa compression mécanique.
ps: vous comprenez maintenant pourquoi les anciens ont appelé ce nerf le "nerf honteux". Ethymologie: Pudendal: du latin pudendus qui signifie honteux.
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« Passer comme un chat sur la braise »
Passer très vite, notamment au figuré lors d'un discours pour passer rapidement sur un fait douteux.
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Jalousie ou démence sénile ?
Avoir une femme jalouse, ce n’est pas facile. Elle peut t’appeler pour te demander : « Tu es où ? » Tu vas lui dire : « A l’église ». Elle est capable de te répondre : « Passe-moi Jésus » !
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