posté le 10-10-2013 à 08:45:17

Grasse (51).

 

Madame Coqualo venait de me révéler un nom impossible, le nom de celui qui avait assisté, une nuit, à l’enlèvement de Lola.

Encore accroupie à mes pieds, elle aurait aimé recommencer sa besogne lubrique. Elle passa plusieurs fois sa langue souillée sur ses lèvres gonflées. Je lui demandai une nouvelle fois le nom de ce témoin qui avait tout vu. Avec un sourire de hyène, elle me dit :

- C’est Monsieur Laderovich !

Tous mes espoirs s’effondrèrent comme les châteaux de sable de mon enfance.

C’est que Monsieur Laderovitch, tout le monde le savait, était atteint de la maladie d’Alzheimer et qu’il aurait été miraculeux qu’il se souvînt de quelque chose.

Madame Coqualo, la vidangeuse, s’était bien moqué de moi. Elle ajouta néanmoins, comme pour se faire pardonner du piège qu’elle m’avait tendu :

- Ca s’est passé vers deux heures du matin, dans la rue, juste au bas de l’immeuble. Monsieur Laderovitch, comme souvent, s’était enfui de son appartement et errait comme un chien perdu sur le trottoir. Lola avait fini de tapiner et s’apprêtait à rentrer chez elle, quand une voiture arriva en trombe et s’arrêta devant la pute. Deux hommes bondirent hors du véhicule et la poussèrent à l’intérieur. Lola criait comme une truie qu’on égorgeait. Quelques copropriétaires, dont Madame Laderovitch se mirent au balcon et ne purent assister qu’au départ en trombe de la voiture des ravisseurs. Notre pauvre voisine récupéra son mari hébété et qui murmurait des phrases incompréhensibles.

Pouvais-je, raisonnablement, obtenir des informations de Monsieur Laderovitch, atteint d’une forme avancée de la maladie d’Alzheimer ?

Chez moi, malgré l’heure tardive et pour essayer de ralentir la fréquence de mon rythme cardiaque qui risquait de se transformer brutalement en tachycardie fatale, je décidai de corriger quelques copies, les plus mauvaises, celles que l’on traite en dernier, celles que l’on voudrait oublier ou perdre, aspirées par un violent Mistral. Pour rendre cette correction moins indigeste, je branchais mon tuner-internet et je cherchais une station radio américaine qui ne diffusait que du jazz. Je tombais sur Benny Goodman qui interprétait « Sing Sing Sing ».

.........

 ..

Appuyez sur la flèche pour écouter « Sing Sing Sing »

..

Dois-je l’avouer ? Je me servis aussi un demi-verre de whisky, histoire de tuer mes idées noires.

En cette heure tardive, mes copies avaient l’air délavées, comme oubliées dans une machine à laver neurasthénique.

Je n’arrivais pas à corriger ; ma pensée allait sans cesse vers Monsieur Laderovitch. J’essayais d’élaborer une stratégie pour soutirer quelques informations à ce pauvre hère perdu dans le labyrinthe du temps. Comment établir un premier contact ? Aller chez lui ?  Laisser faire le hasard qui m’aurait certainement permis de le rencontrer dans l’immeuble ?

A suivre

 


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1. gabycmb  le 15-10-2013 à 08:21:38

Bonjour Prof
J'ai failli manquer ce passage, merci pour ce moment de musique.
Je vais lire la suite,aujourd'hui je suis gâté, deux articles à lire.

2. prof83  le 15-10-2013 à 12:37:22

A Gaby.
Bonjour.
Merci pour le com.
Bonne journée.

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posté le 06-10-2013 à 13:28:17

Grasse (50).

Il vaut mieux fréquenter des clous
que des femmes-vidangeuses.
 

Après Jeanne, Madame Coqualo ! 

Il fallait que je me méfiasse de ces femmes-vidangeuses qui n’hésitaient pas à vider mes réserves spermatiques.

Elle m’entraîna vers le local à poubelles en me tirant par la manche. Elle fut interrompue par Monsieur Gédebras, le manchot, qui allait jeter son petit sac noir, en plastique presque transparent. Il devait se douter de quelque chose car il jeta sur Madame Coqualo un regard plutôt baveux. C’est alors que je compris que lui aussi avait dû passer entre ses lèvres gloutonnes.

Quand notre voisin-fouineur eût regagné l’ascenseur, elle me poussa presque brutalement dans la petite pièce malodorante. Ce n’était pas un endroit très romantique, juste un lieu de prélèvement rapide.

Madame Coqualo s’accroupit devant moi. Dans mon slip, c’était encore une mer d’huile, le calme plat. Il contenait juste une chenille mollassonne, endormie et recroquevillée sur elle-même. Cependant, j’avais une vue plongeante sur le décolleté de ma voisine aussi gonflé qu’une voile sous le Mistral. J’avais bien envie de mettre mes deux mains sur ces globes laiteux dont je ne voyais que les hémisphères supérieurs agrémentés par des tétons aussi longs et durs que les clous de la planche d’un fakir hindou sur le marché de Srinagar (1) en Inde. Mais ma voisine-cougar n’avait cure de mes états d’âme romantiques. Elle avait soif tout simplement !

Peu à peu, ma chenille releva la tête et commença à subir une métamorphose inéluctable. Sa taille augmenta considérablement, elle devint aussi dure que du marbre de Carrare et adopta une position oblique quasi verticale contre mon ventre. Entre-temps, Madame Coqualo, digne représentante, de la confrérie des vidangeuses grassoises anonymes, avait ouvert ma braguette pour en extraire une massue bien rigide qui aurait fait la fierté d’un guerrier bantou (2). J’étais entre ses mains, j’étais déjà dans sa bouche baveuse et, déjà, il me semblait entendre les clochettes de la volupté. Madame Coqualo augmentait la cadence ! On percevait des bruits divers dans le hall de l’immeuble et je crus reconnaître la voix de Mlle Belœil, vieille fille, ultra-vierge comme l’huile d’olive de première extraction. J’étais assez inquiet. Je craignais qu’elle n’entrât subrepticement dans ce lieu de débauche, ce qui aurait pu la traumatiser à vie. Pendant ce temps, Madame Coqualo tâtait mes noix comme pour en estimer leur contenu. Le final du concerto pour flûte à bec arrivait à grands pas. Je sentis comme un frisson naître dans mes talons pour se propager vers mes sphères génitrices et j’inondais copieusement la bouche de ma voisine qui avala tout en gloussant.

Je n’avais pas oublié pourquoi je m’étais laissé entraîner vers cet endroit lubrique et voyant Madame Coqualo qui essayait de s’échapper sans rien dire, je l’apostrophais :

- Alors, vous pouvez, maintenant, me révéler le nom de la personne qui a assisté à l’enlèvement de Lola.
Ma vidangeuse eut un sourire un peu forcé. Elle se pencha vers mon oreille et murmura de manière presque inaudible :

- C’est …………………………..

- OH, répondis-je, ce n’est pas possible…..

A suivre 

 

Notes :

 

1- Srinagar : Bâtie en plein cœur de la vallée du Cachemire, à 1750 mètres d'altitude, Srinagar s'étend de chaque côté de la rivière Jhelum, encadrée de petites montagnes. Son décor pittoresque doit beaucoup à la présence de deux grands lacs, Dal et Nagin.

 2- Bantou :  On nomme Bantous (ce qui signifie les « Humains » dans la langue kongo) un ensemble de peuples parlant quelque quatre cents langues apparentées dites bantoues. En Afrique, Ils sont présents d'ouest en est du Gabon aux Comores et du nord au sud du Soudan à l’Afrique du Sud. Ces ethnies très variées couvrent toute la partie australe de l'Afrique.

Les sociétés bantoues maîtrisent la métallurgie (à l'aide du fer, ils fabriquent des haches, des houes, des herminettes). En outre, les habitations ont une architecture particulière; il s'agit de cases ou hameaux circulaires qu'on surnomme en langage bantou des Msonges. Chez les Bantous, l'économie repose essentiellement sur la céréaculture (culture du sorgho et du riz africain). C'est une agriculture manuelle de type défriche-brulis (on brûle des forêts pour cultiver). Par ailleurs, les Bantous pratiquent la chasse, la pêche et la cueillette. Leur système économique est donc centré sur l'autoconsommation.
 
 
 


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1. gabycmb  le 07-10-2013 à 17:12:02

Bonsoir Prof.
Le marbre de Carrare, voilà un matériau qui est dur, et fragile à la fois!!
C'est qui ? Nous allons enfin savoir!
Bonne soirée

2. prof83  le 07-10-2013 à 21:18:28

A Gaby.
Bonsoir.
Merci pour le com.
Le nom dans le prochain épisode.
Bonne soirée.

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posté le 30-09-2013 à 07:11:37

Grasse (49).

 

 

C’était Jeanne, la vidangeuse, qui venait me relancer.

Je n’avais pas trop envie quelques minutes avant la reprise des cours, surtout que j’avais ensuite une classe de seconde frôlant l’incohérence. Et puis je ne voulais pas lui faire espérer une relation régulière entre nous. J’avais le cœur et le sexe aussi volages que Mathilda, une fille que j’avais connue au CP et qui déjà montrait des dispositions particulières. La sonnerie de quatorze heures vint me sauver du KO amoureux. Les élèves étaient rangés dans le couloir, dans un désordre savamment orchestré, compréhensible seulement par eux. Les plus éveillés eurent un sourire virtuel en voyant sortir Jeanne de ma salle et moi, pour les choquer un peu, j’effleurai rapidement ma braguette, comme pour vérifier qu’elle était bien fermée.

A dix-sept heures quinze, je marchais vers mon immeuble en humant ce parfum si tenace qui planait souvent dans l’air de la ville de Grasse quand le vent jouait à la toupie (1). A ce moment-là, mon cœur s’emballait, victime de mes souvenirs nostalgiques liés à Lola, la pute qui avait disparu au mois de Juin de l’année précédente. Il y avait bien Brigitte, qui l’avait remplacée et qui tapinait dans ma rue, mais le regard de cette fille  n’avait pas la faculté, comme celui de Lola, de faire lever les ponts-levis, ni de transmuter de l’argile molle en acier trempé.

Paulo, le mac de Lola, m’avait bien fait parvenir une lettre dans laquelle, avec un français approximatif, il me prévenait de la disparition de sa protégée, enlevée, à ses dires, par le gang des parfumeurs.

Dans le hall de mon immeuble, je croisais, malheureusement, Madame Coqualo, la nymphomane perverse, qui voulut m’attirer dans le local à poubelles, pour étancher sa soif de sperme. Je résistais tant que je pouvais, en lorgnant, quand même, ses gros seins de femme-cougar qui semblaient vouloir participer à la conversation en pointant, hors du corsage, le bout de leur nez, bistre et pointu.  Il  ne fallait pas que ces succubes(2) vespéraux, véritables démons femelles, asséchassent mes réserves spermatiques si précieuses en ces temps difficiles.

Je voulus rompre, au plus vite, ce contact sulfureux, quand Madame Coqualo se mit à parler de Lola, ce qui freina mes ardeurs fugitives :

- Vous savez, que Lola, la pute qui tapinait devant notre immeuble, a été enlevée.

- Enlevée ? répondis-je en feignant l’étonnement, alors que mon cœur palpitait aussi vite qu’un pulsar (3) d’une lointaine galaxie. Vous êtes sûre ?

Madame Coqualo, aussi rusée qu’un renard-prostatique retraité, devina qu’elle avait choisi le bon hameçon pour me ferrer et elle ajouta :

- Sûre de sûre et il y a un témoin de cet enlèvement !

Je commençais à avoir un petit espoir de revoir un jour Lola, ma pute chérie, dont j’étais tombé follement amoureux.

Alors, sans m’en rendre compte, je me rapprochais insensiblement de Madame Coqualo, jusqu’à sentir sur ma poitrine, la piqûre de ses tétons turgescents et je lui dis :

- Et qui est ce témoin ?

Ma nymphomane voisine, me murmura dans l’oreille :

- Vous le saurez quand j’aurai bu votre délicieux  nectar !...

 

A suivre 

Notes :

 

1- Toupie : jouet de forme conique ou sphérique muni d'une pointe sur laquelle on le fait tourner.

2-Succube : démon qui, selon des croyances populaires, prend la forme d'une femme pour séduire les hommes durant leur sommeil.

3-Pulsar : étoile à neutrons en rotation rapide et source de rayonnement électromagnétique intense émis dans la gamme des longueurs d'onde radio et caractérisé par une modulation périodique de l'émission.

 

 

 


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1. gabycmb  le 01-10-2013 à 13:41:21

Bonjour Prof
Toujours à l’affût Mme Coqualo!
Elle apprécie les bonnes choses!!
Bonne après midi.

2. prof83  le 01-10-2013 à 18:50:03  (site)

A Gaby.
Bonsoir.
Merci pour le com.
Oui Mme Coqualo est une coquine !
Bonne soirée.

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posté le 25-09-2013 à 08:51:29

Grasse (48).

 

La vallée des Merveilles *.

 

Les jours qui suivirent, jeanne me lança souvent des invitations muettes pour que je la suivisse dans les toilettes. Moi, je faisais celui qui ne comprenait pas et j’attendais qu’elle formulât oralement ses envies de massages labiaux  sur une partie de mon anatomie.

Eternel recommencement, Adrien, un prof d’EPS, avait accroché une affichette sur le panneau en liège réservé aux profs. Cela provoqua un petit attroupement devant ce qui n’était qu’une invitation sportive.

 

 Lorsque je lus l’affichette, je fus saisi comme d’un malaise. Marilyne, la prof de philo s’empressa de m’embêter :

- Alors on s’inscrit ? J’adore les randonnées difficiles !

Je lui lançais un regard qui ressemblait à un regard de détresse. Je ne pus que lui dire :

- Je préfère faire fonctionner mes neurones plutôt que mes muscles !

Elle pouffa :

- Tu as des muscles toi ? Tu n’es pas sportif ?

Je répliquai :

- Je suis aussi sportif qu’un éléphant tétraplégique !

Cela fit rire Jeanne, qui nous surveillait à cinquante-huit centimètres, distance admise par le comité olympique pour suivre, sans gêne, une conversation.

Marilyne insista en me faisant miroiter, à demi-mots, une partie de jambes en l’air.

- Tu sais, il y a un refuge où l’on pourrait s’isoler quelques minutes pour…

Jeanne fronça les sourcils.

Et moi je répondis :

- Il me faut beaucoup plus de temps que ça, pour… ! Au moins cinquante-six minutes !

Et ce fut au tour du prof d'EPS  d’éclater de rire.

Attaqué de toutes parts, je décidai de me retirer dans mon coin pour m’asseoir sur mon fauteuil préféré et faire la gueule.

Jeanne vint s’installer près de moi. Avec son esprit maternel, elle essaya de me remonter le moral.

- Si tu veux, on peut aller faire un tour où tu sais…

En disant cela, elle avait ouvert la bouche, sans s’en apercevoir, en lui donnant une forme arrondie des plus évocatrices. Décidément, elle appréciait ma liqueur, mais moi je ne voulais pas que tous mes autres collègues pensassent que nous formions un couple. Alors, impoli comme un taximan finlandais, je me levais sans rien dire pour aller dans ma salle corriger quelques copies. Il me restait trente-sept minutes avant la reprise des cours à quatorze heures. La digestion et la correction forment un couple mal assorti et je commençais à m’endormir sur une copie lorsqu’on frappa à la porte de ma salle…

 

A suivre

 

Notes :

 

* C’est un petit bout de France, tout en bas à droite de la carte, aux confins de l’Italie, et qui ne fut d’ailleurs français qu’en 1947. À seulement 30 km à vol d’oiseau de la Côte d’Azur, la région montagneuse autour du village de Tende, à la limite sud du Parc national du Mercantour, semble loin de tout.

Pour s’y rendre depuis Nice, il faut emprunter la vallée de la Roya, berçant une rivière aux airs de torrent, qui achève sa course à Vintimille. En chemin, la Roya traverse hameaux et villages perchés : Tende, Saorge, La Brigue et Breil, où l’histoire a laissé chapelles de la Renaissance, cloîtres et clochers baroques.

Près de la frontière italienne, dans les hauteurs de Tende, se trouve l’un des coins les plus grandioses du Mercantour : la vallée des Merveilles – sans oublier sa copine Fontanalbe – et leurs 40 000 gravures rupestres de la Préhistoire tutoyant les sommets des Alpes. Un cadre unique pour des randonnées inoubliables. Cette vallée-là, unique et étrange, n’a pas volé son nom !

 

 

 

 

 

 


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1. gabycmb  le 25-09-2013 à 18:28:22

Bonsoir prof
Superbes photos de la vallée des Merveilles!
J’aime bien cette phrase<< Je suis aussi sportif qu’un éléphant tétraplégique >>
Merci pour ce bon moment de lecture. Bonne soirée

2. prof83  le 25-09-2013 à 21:17:48

A Gaby.
Merci pour ton com.
C'est vrai que la vallée des Merveilles est magnifique, mais très fatigante!
Bonne soirée.

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posté le 19-09-2013 à 22:27:26

Grasse (47).

---

-

On croise quelques zombies, nouvelle race d’élèves, et j’entre le premier dans les toilettes parfumées à l’eau de javel. Jeanne est juste derrière moi, je la devine contractée. Je me dirige vers l’endroit réservé aux hommes et je pousse la porte que je laisse légèrement entrouverte. Ma collègue entre à son tour dans ce coin si étroit, où remuer devient un véritable exploit. Sait-elle ce que j’attends d’elle ? Il faut faire vite, on a juste cinq minutes pour terminer notre affaire. D’instinct, elle s’assoit sur le WC et moi je me place face à elle. La situation et le lieu m’excitent : quelque part en moi je sens comme une transmutation de la molle glaise en acier trempé. Sa main tremble sur ma braguette, je me laisse faire. Elle en extrait une sorte de maillet dressé à la fois dur et tiède. Ces yeux globuleux fixent la tête bien turgescente, dommage. La bouche de Jeanne s’arrondit avant de s’ouvrir ; sa langue humide, curieuse, semble jauger l’outil. J’ai bien envie de tenter un coup de rein vers elle, juste pour initialiser la fête. Le temps passe, elle semble hésiter. Elle me regarde comme une bête promise à l’abattoir et me dit :

- C’est la première fois !

Je sais, l’endroit n’est pas trop romantique et l’odeur des toilettes me fait penser à Madame Coqualo quand elle s’activait sur moi dans le local à poubelles de mon immeuble.

Enfin, elle se décide. Sa bouche s’ouvre trop pour engloutir mon passe-partout. Son inconscient a certainement surestimé le diamètre de mon engin. Heureusement  elle réajuste bien vite l’arrondi de ses lèvres à la grosseur de mon membre. Sa bouche, d’abord maladroite, augmente la cadence et se transforme en aspirateur surpuissant de plus de 1500 watts.  Sa langue joue avec la peau sensible de mon gland en l’inondant de salive qui dégouline un peu sur son menton.

Brusquement, je sens, du bout de l’horizon, accourir un frisson qui pourrait bien annoncer l’ouverture des écluses.

Une question hautement philosophique se pose alors à moi : vais-je me vider dans sa bouche ? La première fois, ce serait vache pour elle. Sur son visage peut-être ? Mais non ce serait trop salissant et odorant avant de prendre ses élèves. Elle sent que mon membre est agité de petites saccades annonciatrices du torrent spermatique. Elle continue encore, elle veut aller jusqu’au bout. Alors, tant pis, je me laisse aller, je ne me retiens plus. Cinq jets de liquide reproducteur remplissent sa bouche. Je me retire pour qu’elle puisse tout recracher dans les toilettes.  Elle me surprend : elle avale tout. Juste pour me faire plaisir. Je suis presque fier d’elle.

- Tu devrais te rincer la bouche ! lui dis-je en refermant ma braguette. Ton accent anglais risque d’être aussi gluant que les eaux de la Tamise !

Elle sourit.

La sonnerie annonce le début des cours.

Zut, j’ai les jambes qui flageolent. Mes premières S vont croire que j’ai bu trop de vin à la cantine.

Je sors le premier, elle me suit.

Allez, bon prince je me retourne vers elle et je l’embrasse sur la bouche. Elle n’attendait que cela.

Heureusement qu’elle ne voit pas le petit sourire qui éclot sur mes lèvres. Je pense :

- Ca y est, je lui ai trouvé un nouveau surnom à ma collègue :

Jeanne la vidangeuse… !

 

A suivre

 

 


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1. gabycmb  le 20-09-2013 à 09:02:48

Bonjour prof
Une belle histoire, franchement il faut vraiment aimer la personne.
Jeanne a prouvée son amour!
Merci pour cet agréable moment de lecture.
A bientôt pour la suite

2. prof83  le 20-09-2013 à 12:41:05

A Gaby.
Bonjour.
Merci pour ton com. C'est sympa.
Ici il continue à faire beau, c'est appréciable.
Bonne journée.

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